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Gilets jaunes: Benjamin Griveaux fustige Éric Drouet et Maxime Nicolle qui veulent "renverser" Macron

Benjamin Griveaux - Image d'illustration

Benjamin Griveaux - Image d'illustration - Ludovic Marin - AFP

Le porte-parole du gouvernement s'en est pris à deux figures controversées des gilets jaunes ce dimanche: Éric Drouet et Maxime Nicolle.

Benjamin Griveaux s'en est vivement pris dimanche aux gilets jaunes Éric Drouet et Maxime Nicolle, qualifiés de "factieux" et "séditieux", dont l'unique objectif est selon lui de "renverser par la violence" le président de la République.

"J'ai toujours séparé ceux qui ont enfilé un gilet jaune et l'ont fait avec sincérité et avec qui on dialogue, parce que ce sont des gens qui, le 15 du mois, sont dans le rouge à la banque. Et ceux-là, honnêtement, il faut qu'on se batte pour eux", a-t-il dit sur CNews et Europe 1. 

Pas d'"état d'âme pour ceux qui appellent à la violence"

"Et j'ai toujours dissocié les factieux, les séditieux. Et oui, je le redis: M. Nicolle, M. Drouet, ils ont un objectif: renverser par la violence les institutions, le gouvernement, le président de la République", a poursuivi le porte-parole.

"Je n'ai pas d'état d'âme à dire que ceux qui revendiquent la violence, qui disent que l'attentat de Strasbourg (du 11 décembre) est peut-être pas tout à fait un attentat terroriste et en tous cas s'interrogent (...) sont des factieux", a-t-il insisté. 

Maxime Nicolle, dit "Fly Rider", l'une des voix connues mais controversées des gilets jaunes, a soulevé la polémique en mettant en doute le caractère "terroriste" des attaques de Nice et de Stasbourg.

Éric Drouet, un chauffeur routier de Seine-et-Marne un des initiateurs du mouvement des gilets jaunes, a quant à lui été placé à deux reprises en garde à vue. Il est convoqué le 15 février devant le tribunal correctionnel pour avoir organisé une manifestation sans autorisation et pour "port d'arme prohibé". L'intéressé a pour sa part dénoncé des interpellations "politiques".

"Les Français nous ont tendu la main"

"Les Français nous ont tendu la main en participant au grand débat. On saisit cette main tendue avec sincérité et enthousiasme", a assuré le porte-parole du gouvernement. 

"En revanche, ceux qui veulent faire du beurre politique sur l'affaire, qui veulent renverser le gouvernement, qui appellent à la violence, qui ne la condamnent pas, qui ont des propos complotistes, conspirationnistes, antisémites, xénophobes, (pour) ceux-là je n'ai aucun état d'âme", a-t-il martelé.
Jeanne Bulant avec AFP