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Gouvernement

Fleur Pellerin: "il n'y a pas de conflit de personnes" au gouvernement

La nouvelle secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Fleur Pellerin, ce vendredi soir sur BFMTV.

La nouvelle secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Fleur Pellerin, ce vendredi soir sur BFMTV. - -

La nouvelle secrétaire d'Etat au Commerce extérieur avait été l'objet d'un conflit de compétence entre Bercy et le Quai d'Orsay. Mais pour elle, son rattachement aux Affaires étrangères était une "stratégie cohérente".

Ils étaient deux ministres à s'arracher son portefeuille. Arnaud Montebourg à l'Economie et Laurent Fabius aux Affaires étrangères. C'est finalement à ce dernier ministère qu'a été rattachée la nouvelle secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, à la Promotion du tourisme et aux Français de l'étranger, Fleur Pellerin.

Ce qui a été présenté comme le premier couac du gouvernement Valls, est en fait "une stratégie cohérente", pour l'intéressée. Le Commerce intérieur au Quai d'Orsay? "Le concept de 'diplomatie économique', défendu par Laurent Fabius, va aider les entreprises à s'internationaliser", a expliqué Fleur Pellerin sur BFMTV.

"Fabius et Montebourg sont d'accord"

Fleur Pellerin l'assure: son passage de Bercy au Quai d'Orsay ne résultait pas d'un "conflit de personnes" - entendre une brouille entre elle et Arnaud Montebourg.

Et à ceux qui pensent que le ministère des Affaires étrangères n'a pas l'expertise nécessaire sur les sujets commerciaux, Fleur Pellerin les rassure: "nous allons travailler de manière harmonieuse avec les services du Trésor".

Pour elle, "François Hollande, Arnaud Montebourg et Laurent Fabius" sont d'ailleurs d'accord sur un point: "la préoccupation de tous doit être la compétitivité des entreprises et le combat être celui de la croissance".

Fini d'ailleurs, le temps des couacs. Ce nouveau gouvernement, selon elle, va "tirer les enseignements, les erreurs" du passé. Deux années qui, pour Fleur Pellerin, n'ont pas été "perdues". Et d'énumérer: "il y a eu le pacte de compétitivité, la réforme du marché du travail..."

Mathilde Tournier