BFMTV
Gouvernement

Ex-otages: Fabius affirme qu'il n'y a pas eu d'argent "public" versé

Le ministre français des Affaires étrangères a réaffirmé mercredi que l'Etat français n'avait pas versé d'argent

Le ministre français des Affaires étrangères a réaffirmé mercredi que l'Etat français n'avait pas versé d'argent - -

Le ministre français des Affaires étrangères a réaffirmé mercredi que l'Etat français n'avait pas versé d'argent aux ravisseurs, mais a parlé de discussions sans les détailler.

Le ministre français des Affaires étrangères marchait sur des œufs mercredi soir sur le plateau de TF1, au lendemain de la libération des quatre Français pris en otage au Sahel. Questionné sur une éventuelle rançon payée aux ravisseurs, Laurent Fabius s'est contenté d'indiquer: "pour ce qui dépend de l'Etat français, il n'y a pas d'argent versé". Interrogé sur une rançon payée par de l'argent "privé", il a répondu: "pas d'argent public versé".

Le locataire du Quai d'Orsay a indiqué que dans les prises d'otages: "il faut chercher l'efficacité et être extrêmement discret avant et après sinon ça se retourne contre nous". Il a néanmoins expliqué que des discussions avaient eu lieu et que cette libération n'était pas le fruit de "l'opération du saint esprit" et insisté sur le rôle du président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou.

Si la position officielle semble tranchée, la réalité serait plus nuancée. Le Monde et l'AFP, citant des sources proches des négociateurs, ont évoqué dès mercredi matin l'existence de contreparties dont le montant est estimé entre 20 et 25 millions d'euros.

Les circonstances de la libérations imprécises

Les circonstances précises de la libération des quatre Français ne sont pas connues.

Ils avaient été enlevés sur un site minier du géant nucléaire français Areva à Arlit (Niger) le 16 septembre 2010. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué leur enlèvement. Détenus ensemble puis séparément, selon plusieurs sources sécuritaires, ils avaient été regroupés ces derniers jours dans l'extrême nord du Mali.

K. L.