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Gouvernement

En vue d'un remaniement, Marlène Schiappa confie vouloir "faire plus" et propose des mesures pour la famille

Marlène Schiappa dans la cour de l'Elysée, le 15 janvier 2020

Marlène Schiappa dans la cour de l'Elysée, le 15 janvier 2020 - LUDOVIC MARIN / AFP

Dans les colonnes du Parisien, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes réaffirme son engagement auprès de la majorité présidentielle, tout en soulignant sa "sensibilité de gauche".

Alors qu'un remaniement ministériel se profile après le second tour des élections municipales, les responsables de la majorité tentent de placer leurs pions. Après la note envoyée à Emmanuel Macron par le patron du groupe LaREM à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, dans laquelle il proposait quelques noms, c'est au tour de Marlène Schiappa de faire part de ses ambitions.

Dans une interview accordée au Parisien mise en ligne ce samedi soir, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes confie vouloir "faire plus", notamment "pour les femmes et les familles".

Réaffirmant "sa sensibilité de gauche" tout en se qualifiant de "Macroniste pur jus", Marlène Schiappa affirme vouloir "porter davantage de choses". "Mais le Président et le Premier ministre décideront où je suis utile", indique-t-elle.

Allongement du congé paternité et création d'un congé parent-malade

La ministre entend "poursuivre le travail commencé sur l’égalité femmes-hommes" et estime qu'il est plus que jamais nécessaire de "réfléchir aux questions d’harmonie entre la vie professionnelle et la vie familiale". Elle propose pour cela de "repenser la question des congés familiaux" et d'inscrire "dans la loi l’allongement du congé paternité à un mois".

Une demande formulée par le groupe de la Gauche démocrate et républicaine qui a déposé cette semaine une proposition de loi visant à allonger le congé paternité de 11 à 21 jours et à le rendre obligatoire.

Marlène Schiappa se dit par ailleurs favorable à l'instauration d'un "congé parent-malade" et d'un "congé jeunes grands-parents" qui permettraient aux salariés français de pouvoir bénéficier de quelques jours pour s'occuper de leurs parents âgés ou de leurs petits-enfants à la naissance.

Mélanie Rostagnat