BFMTV
Gouvernement

Emmanuel Macron: les violences à Air France sont l'oeuvre de "personnes stupides"

Emmanuel Macron a fustigé le comportement de quelques personnes "stupides" au sujet des violences qui ont touché le CCE d'Air France.

Emmanuel Macron a fustigé le comportement de quelques personnes "stupides" au sujet des violences qui ont touché le CCE d'Air France. - Toru Yamanaka - AFP

Interviewé par CNN sur les violences qui ont marqué le CCE d'Air France, le ministre de l'Economie a pointé du doigt des des "personnes stupides" mais "isolées".

Les violences commises lundi contre des membres de la direction d'Air France sont l'oeuvre de "personnes stupides" mais "isolées", a assuré jeudi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron dans un entretien accordé à CNN.

"Quelques personnes isolées"

"On parle de quelques personnes isolées, extrêmement violentes, qui ont décidé de faire ça après l'annonce d'un important plan de restructuration", a souligné Emmanuel Macron, interrogé par la chaîne de télévision américaine sur les retombées de ces incidents sur l'image de la France.

"Le gouvernement a soutenu la direction, et tous les syndicats, au fond, ont condamné ces actes. Donc je souhaite être clair: il ne s'agit pas de la France, il s'agit de personnes stupides, et qui seront condamnées pour cela", a ajouté le ministre, qui s'exprimait en anglais.

Des images qui ont fait le tour du monde

Les images des dirigeants d'Air France escaladant un grillage, torse nu et chemise arrachée, pour échapper à des salariés hors de contrôle à l'aéroport de Roissy, ont fait le tour du monde lundi, et suscité de nombreuses condamnations. Le Premier ministre Manuel Valls a lui-même estimé que ces violences étaient "l'oeuvre de voyous" qui méritaient des sanctions "lourdes".

Le numéro un de la CGT Philippe Martinez a pour sa part affirmé qu'il "ne cautionnait pas" ces actes, mais a dénoncé un "déchaînement politique et médiatique démesuré" sur ce sujet, appelant à parler de la "violence sociale" subie par les salariés du groupe.

la rédaction avec AFP