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Elisabeth Borne célèbre la Journée d'abolition de l'esclavage avant sa première visite en Outre-mer

La Première ministre Elisabeth Borne, le 10 mai 2023 au Jardin du Luxembourg, à Paris

La Première ministre Elisabeth Borne, le 10 mai 2023 au Jardin du Luxembourg, à Paris - Christophe ARCHAMBAULT / AFP

La Première ministre, avec le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet ont déposé une gerbe dans les Jardins du Luxembourg, près de la sculpture "Le cri, l'écrit" de Fabrice Hybert, représentant des chaînes d'esclaves.

Elisabeth Borne a célébré ce mercredi près du Sénat la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, avant de s'envoler à La Réunion pour sa première visite en Outre-mer où cette question reste sensible.

Cette Journée est organisée le 10 mai, jour anniversaire de la loi Taubira de 2001 qui a reconnu l'esclavage comme crime contre l'humanité.

"Commémorer cet épisode tragique de notre Histoire est essentiel dans la construction d'une nation unie, meurtrie par les crimes passés", a écrit sur Twitter la députée de La Réunion Karine Lebon.

Déplacement à La Réunion jusqu'à samedi

Élisabeth Borne effectue son premier déplacement outre-mer de jeudi à samedi à La Réunion, pour "comprendre" et "répondre" aux "préoccupations quotidiennes" des habitants et poursuivre le travail de relance de l'exécutif après la réforme des retraites.

Des jeunes de l'Hexagone et des Outre-mer, parmi lesquels les lauréats du concours national de la Flamme de l'égalité, sur la mémoire de l'esclavage, ont participé à la cérémonie mercredi à Paris, ainsi que le chanteur haïtien James Germain, et la chorale des petits écoliers chantants de Bondy (Seine-Saint-Denis).

La cérémonie visait aussi à rendre hommage à Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de la République, mort il y a 220 ans. Emmanuel Macron avait lui choisi de célébrer le 27 avril 1848 qui correspond au décret de Victor Schoelcher abolissant l'esclavage en France, pris il y a 175 ans.

Il s'était rendu à cette date au château de Joux, dans le Doubs, où Toussaint Louverture fut enfermé les derniers mois de sa vie de 1802 à 1803.

A.G avec AFP