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Violences des mineurs: oppositions, associations... les réactions aux annonces de Gabriel Attal

Sanctions sur le dossier scolaire des élèves perturbateurs, internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations", aides aux parents et aux familles monoparentales, "nouveau plan stup"... Pour marquer les 100 jours de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a fait de nombreuses annonces, ce jeudi 18 avril à Viry-Châtillon, pour tenter d'endiguer la violence et la délinquance des jeunes. Il est désormais attendu sur BFMTV à partir de 20h50.

L'ESSENTIEL

  • Depuis Viry-Châtillon, où est mort le jeune Shemseddine, Gabriel Attal a déroulé son programme de lutte contre la violence des mineurs. Notre article
  • Parcoursup, bac, brevet... Le Premier ministre a proposé de sanctionner les élèves perturbateurs en ajoutant une mention dans leur dossier scolaire. Notre article
  • Parents, écrans, séparatisme... Gabriel Attal veut s'attaquer à "la racine du mal" sur la violence des jeunes. Notre article
  • Le Premier ministre veut également proposer aux parents qui le souhaitent d'envoyer leurs enfants en internat pour les éloigner des "mauvaises fréquentations". Notre article
  • Le Premier ministre poursuivra cette séquence sur l'"autorité" par une interview sur BFMTV ce jeudi soir à 20h50. Notre article

Gabriel Attal appelle, pour ses 100 jours à Matignon, à la "mobilisation générale" contre la violence des jeunes

Ce direct est terminé. Lors d'un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne) à l'occasion de son centième jour à Matignon, Gabriel Attal a promis une réponse rapide contre les violences des jeunes dans une série d'annonces.

Il fera le bilan des trois premiers mois en tant que Premier ministre dans l'émission exceptionnelle de Face à BFM.

Une émission commentée en direct sur notre site. Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

Les réseaux sociaux, "une arme de destruction massive de notre jeunesse" selon Sabrina Agresti-Roubache

Les réseaux sociaux sont "une arme de destruction massive de notre jeunesse" selon Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.

Les mesures de Gabriel Attal vont "aggraver la situation des familles", selon un responsable associatif

Les mesures de Gabriel Attal vont "aggraver la situation des familles", juge Saliou Dia, président de l'association "Les Papas debout".

"La plupart des familles concernées par ces mesures dont déjà des familles fragilisées, des familles monoparentales", selon lui.

Attal est "le champion des formules" selon Roger Chudeau, député RN du Loir-et-Cher

Gabriel Attal est "le champion des formules" selon Roger Chudeau, député RN du Loir-et-Cher. "Les mesures qu'il propose" pour lutter contre la violence des jeunes "ne sont pas du tout à la hauteur du diagnostic", a-t-il insisté sur BFMTV.

Marine Le Pen "attend de voir la réalité" des annonces de Gabriel Attal sur la violence des jeunes

La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, "attend de voir la réalité" des annonces de Gabriel Attal sur la violence des jeunes.

"C'est léger": le syndicat des lycées et collèges (Snalc) déçu des annonces d'Attal

Jean-Rémi Girard, président du syndicat des lycées et collèges (Snalc), a jugé "léger" les annonces de Gabriel Attal contre la violence des jeunes.

"La commission éducative dans le premier degré, pas sûr que ça change grand chose. Cette mention que l'élève est perturbateur, elle apparaît déjà dans le dossier Parcoursup et sur les bulletins de l'élève", a-t-il balayé sur BFMTV.

Quant à "signature d'un contrat" entre l'établissement et les parents d'élèves: "ils signent déjà le règlement intérieur et d'autres chartes, ça n'a jamais fait baisser les agressions et les violences", estime-t-il.

L'association France des banlieues "ne croit plus" aux annonces du gouvernement

"Toutes ces promesses, on n'y croit plus", a réagi Mokrane Kessi, président de l'association "France des banlieues", après les annonces de Gabriel Attal sur la violence des jeunes.

La députée LFI Farida Amrani dénonce "la posture autoritaire" de Gabriel Attal

Après les annonces de Gabriel Attal, la députée LFI Farida Amrani se dit "dégoûtée par cette posture autoritaire qui consiste à incriminer sans cesse les parents".

Fabien Roussel pointe la "violence" des annonces de Gabriel Attal

"On devrait surtout proposer des travaux d’intérêt général aux ministres incompétents, responsables d’un déficit inédit, qui exonèrent les riches et font payer leurs erreurs aux français !", a réagi sur X le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, après les annonces de Gabriel Attal. "La violence de leur politique doit être sanctionnée !", écrit-il.

Sandrine Rousseau accuse Gabriel Attal de "stigmatiser une jeunesse"

"Les annonces sur la jeunesse du gouvernement sont dramatiques", a lancé sur X la députée écologiste Sandrine Rousseau, citant le "couvre feu" décrété par Gérald Darmanin à Pointe-à-Pitre et les "travaux d’intérêt généraux" voulus par Gabriel Attal pour les "parents défaillants". "Tout cela n’a qu’un seul but : stigmatiser une jeunesse", estime-t-elle.

Ce qu'il faut retenir des annonces de Gabriel Attal

Sanctions contre les parents, régulation des écrans, lutte contre le séparatisme... Gabriel Attal a égrainé des mesures pour tenter de résoudre la problématique de la violence et de la délinquance chez les jeunes.

Retrouvez ici notre résumé des annonces du Premier ministre.

Attal promet que le "gouvernement sera à la hauteur"

"Nous serons à la hauteur", "nous serons au rendez-vous", promet le chef du gouvernement en conclusion de son discours, appelant à "restaurer une culture du civisme".

Pour Attal, la "dérive" d'une "partie" de la jeunesse est "un enjeu pour la sécurité et la tranquilité des Français"

Face à la "dérive" d'une "partie" de la jeunesse, "personne ne peut rester de marbre", avance Gabriel Attal.

"Répondre à cette dérive, c’est un enjeu de tranquillité et de sécurité pour les Français", explique-t-il, ajoutant:

"C’est un enjeu pour la capacité de nos jeunes à s’émanciper, à choisir leur destin. C’est un enjeu de cohésion républicaine, de survie de la République".

Gabriel Attal se dit conscient de l'"enjeu" de "la santé mentale" pour les jeunes

Le Premier ministre aborde la question de la santé mentale, "un enjeu majeur". "Cette souffrance, nous devons l'écouter, nous devons en tenir compte", dit-il.

En ce sens, Gabriel Attal rappelle le renforcement du dispositif Mon soutien psy, annoncé il y a quelques semaines. "D'autres idées, d'autres dispositifs peuvent être envisagées", poursuit le chef du gouvernement renvoyant cela à "la concertation des semaines à venir".

Attal se dit prêt à ouvrir le débat sur des "atténuations à l'excuse de minorité"

Gabriel Attal annonce qu'Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, va "ouvrir le débat" pour voir si des "atténuations" à "l'excuse de minorité", principe qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur, sont "possibles" et "souhaitables".

Le ministre va également réfléchir à la mise en place "d'une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans" au lieu de 18 ans, explique Gabriel Attal.

Attal souhaite que des jeunes partant "à la dérive" assistent à des "comparutions immédiates"

Souhaitant "sensibiliser chacun à la justice et aux sanctions", Gabriel Attal plaide pour que les jeunes qui "commencent à partir à la dérive (...) assistent systématiquement à une comparution imédiate au tribunal".

Objectif: "comprendre la règle, comprendre qu'elle peut donner lieu à des sanctions si on ne la respecte pas".

Gabriel Attal promet qu'"il n'y aura pas de guerre de religion à l'école"

Affirmant que les violences à l'école "ont de plus en plus souvent" un "sous-texte identitaire ou religieux", Gabriel Attal martèle: "Il n'y aura pas de guerre de religion à l'école".

"Nous allons renforcer les équipes 'valeurs de la République', qui permettent d’orienter, de conseiller les professeurs, les chefs d’établissement confrontés à des difficultés", dit-il. Tout en se montrant "ouvert à des propositions nouvelles".

Attal souhaite que "les parents signent avec les établissements scolaires un contrat de droits et obligations"

"Le respect de l'autorité de l'école, c'est un engagement collectif", affirme Gabriel Attal, qui dit souhaiter que "les parents signent avec les établissements scolaires, un contrat de droits et d’obligations."

Ce contrat "les engagera vraiment" et "pourra ouvrir à des sanctions".

"Nous mettrons les prochaines semaines à profit pour définir les contours de ce contrat et les sanctions auxquelles s’exposeraient les parents", explique-t-il.

350 établissements scolaires supplémentaires vont faire l'objet d'une "sécurisation renforcée"

Gabriel Attal souhaite que l'école reste "un sanctuaire, où la violence n'a jamais sa place". "En tant que ministre de l’Éducation nationale, j'avais pris des engagements: 150 établissements précis ont d’ores et déjà vu leur sécurisation renforcée", rappelle-t-il.

Avant de préciser que "350 établissements supplémentaires seront accompagnés prochainement."

Gabriel Attal se dit "favorable" à ce qu'une "mention" puisse être ajoutée dans le dossier scolaire

Gabriel Attal se dit "favorable" à ce qu'une mention "puisse être ajoutée dans le dossier scolaire et le dossier Parcoursup de ceux "qui perturbent le plus gravement les cours", afin qu'ils soient sanctionnés "sur leur brevet, leur CAP ou leur bac".

"Cela ne peut pas rester sans conséquence s'agissant des examens et des bulletins scolaires", estime-t-il.

"La condition pour ne pas être sanctionné, pour effacer cette mention, ce sera la réalisation d’activités d’intérêt général et bien sûr de se tenir à carreau", dit-il.

Gabriel Attal annonce un "nouveau plan stup"

"Lutter contre la dérive d’une partie de notre jeunesse, c’est lutter contre le trafic de drogue", déclare Gabriel Attal, décrivant "la drogue" comme "la mère de toutes les délinquances". "C'est ce qui pousse de nombreux jeunes à sombrer", estime-t-il.

Gabriel Attal annonce ensuite que Gérald Darmanin présentera dans les prochains jours un nouveau plan stup, particulièrement ambitieux.

Gabriel Attal souhaite "redoubler d'effort contre la délinquance"

"Nous nous sommes fixé un objectif : doubler la présence policière dans la rue d’ici 2030", explique Gabriel Attal qui souhaite "redoubler d'effort contre la délinquance".

Gabriel Attal appelle à poursuivre une "lutte sans merci contre le séparatisme"

Le Premier ministre parle du séparatisme et "notamment le séparatisme islamiste", contre lequel il souhaite poursuivre une "lutte sans merci".

Il relève que "de plus en plus, les jeunes se défoulent sur fond de contestation des valeurs républicaines, de contestation de la laïcité."

"Avec Gérald Darmanin, nous serons présents partout. Nous serons vigilants partout, notamment dans les écoles, notamment dans les clubs de sport", déclare-t-il.

Gabriel Attal appelle à ce qu'il n'y ait "pas de guerre des religions à l'école"

Gabriel Attal appelle à ce qu'il n'y ait "pas de guerre des religions à l'école". "L'école c'est le creuset de la République, elle subit de plein fouet les conséquences du repli identitaire", estime-t-il.

"Aujourd’hui soyons francs, le plus souvent les troubles ou violences dont nous entendons parler à l’école ont un sous-texte identitaire ou religieux", déplore-t-il.

Gabriel Attal indique que l'exécutif "n'exclut aucune piste" pour "réguler les écrans"

"Attaquer le mal à la racine, c’est aussi réguler les écrans", poursuit Gabriel Attal, rappelant que "le président a demandé à une commission de se réunir pour faire des propositions en ce sens." Celle-ci "rendra ses conclusions d’ici la fin du mois".

"Nous n'excluons aucune piste", fait savoir le chef du gouvernement.

Gabriel Attal avance "trois idées" pour "responsabiliser les parents démissionnaires"

Le Premier ministre souhaite "responsabiliser les parents démissionnaires". Il appelle à "réprimer plus largement et plus sévèrement les manquements des parents à leurs obligations". Ensuite, le chef du gouvernement plaide pour que "les parents défaillants puissent faire l’objet de travaux d’intérêt général".

Enfin, Gabriel Attal "souhaite qu’il soit possible pour le juge des enfants de prononcer une amende pour les parents qui ne répondent pas à ses convocations".

Gabriel Attal "donne huit semaines" pour faire aboutir le "travail collectif" sur les violences des jeunes

Gabriel Attal "donne huit semaines" pour faire aboutir le "travail collectif" sur les violences des jeunes et proposer des mesures concrètes pour les endiguer, avec un "point d'étape" prévu dans quatre semaines.

Gabriel Attal évoque l'envoi de jeunes en internat pour les couper de "mauvaises fréquentations"

Gabriel Attal fait désormais part de ses propositions. Il avance une "idée simple" sur les internats.

"Avant qu’un jeune ne tombe dans la délinquance, quand on s’aperçoit qu’il commence à avoir de mauvaises fréquentations, à traîner dans la rue, nous proposerons aux parents que leur enfant soit envoyé en internat, loin de son quartier et de ceux qui le poussaient à plonger", explique-t-il.

Plus d'informations ici.

"Aujourd'hui, c'est la République qui contre-attaque": Attal évoque une "mobilisation générale de la nation"

"Aujourd'hui, c'est la République qui contre-attaque", dit Gabriel Attal, expliquant que son intervention sonne "la mobilisation générale de la nation".

Gabriel Attal évoque "une catastrophe sécuritaire" en raison des écrans

Gabriel Attal parle de "la question des écrans", de ces "univers" où "instantané règne en maître". Il évoque un "catastrophe sécuritaire", revenant notamment sur leur rôle durant les émeutes de l'été dernier.

Il fait état ensuite du "repli sur soi de nos jeunes", qui fait que "la règle commune devient accessoire."

Gabriel Attal aborde enfin un autre défi, celui de l'"entrisme d'idéologies ennemies de la République".

Pour Attal, "la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse"

"Non, les jeunes ne sont pas foutus", dit Gabriel Attal estimant néanmoins que "la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse tant elle a le sentiment qu'elle se perd parfois".

"Comment en est-on arrivé là?", questionne-t-il, évoquant "5 raisons principales", dont la "question des parents et des familles".

Gabriel Attal appelle à un "sursaut d'autorité"

Le Premier ministre plaide pour un " vrai sursaut d'autorité", soit une "réponse à l'incompréhension, la sidération de nos concitoyens" pour "inverser cette forme de spirale de l'affaissement de l'autorité".

Attal affirme que la jeunesse "ce n'est pas la remise en cause de l'autorité, la violence"

"La violence n'attend clairement pas le nombre des années, il est là le vrai scandale", dit Gabriel Attal; poursuivant:

"La jeunesse de France ce n'est pas ça, ce n'est surtout pas ça. Ce n'est pas la remise en cause de l'autorité, la violence, le manque de respect, le déchaînement. Jamais et sous aucun prétexte."

Attal estime que "bien souvent la première victime de la violence de la jeunesse, c'est la jeunesse elle-même

Gabriel Attal évoque la mort de Shemseddine, une "tragédie": "Ce matin, je pense à lui et à ce drame qui nous rappelle que bien souvent la première victime de la violence de la jeunesse, c'est la jeunesse elle-même", dit le Premier ministre.

Plus d'informations ici.

Attal regrette que "l'autorité et la règle commune soient trop souvent défiées par certains jeunes"

Début du discours. Gabriel Attal commence par évoquer des "valeurs", "le civisme", la règle commune", des "droits et des devoirs".

"L'autorité et la règle commune sont trop souvent défiées par certains jeunes" regrette-t-il, évoquant "une violence parfois déchaînée sans règles".

Gabriel Attal va prononcer son discours sur l'autorité

Le Premier ministre s'apprête à débuter son discours sur l'autorité à Viry-Châtillon, après des échanges avec les équipes et les bénéficiaires de la MJC de la ville.

"Il y a un peu de pression là": Attal à la rencontre de plusieurs jeunes des "chantiers verts" de la ville

Gabriel Attal échange désormais avec plusieurs jeunes munis de gilets orange. "Qu'est-ce que vous faites ici", leur lance le Premier ministre. L'un d'eux, Angelo, raconte la tête basse: "On est des jeunes du chantier vert, donc on s'occupe des espaces verts de la ville. On est là pour l'embellir. On est là aussi pour ramasser les déchets, pour ne pas polluer surtout."

Puis, Angelo balbutie quelque peu: "On est également là pour, euh... Comment on peut dire ça..." Gabriel Attal cherche à détendre l'atmosphère: "Il y a un peu de pression là!"

Gabriel Attal évoque une "forme de violence débridée" des jeunes

Gabriel Attal poursuit ses échanges sur place. Il fait référence désormais à un "drame terrible" qui s'est déroulé à Viry-Châtillon: la mort de Shemseddine, un adolescent passé à tabac près de son collège jeudi 4 avril, avant de trouver la mort le lendemain.

"On voit quand même une forme de violence débridée", dit le Premier ministre. Alors qu'Emmanuel Macron parle de "décivilisation", Gabriel Attal évoque ensuite une "forme de violence d'incivilité qui se développe".

Le Premier ministre échange avec les équipes et les bénéficiaires de la MJC de Viry-Châtillon

Accompagné du maire de Viry-Châtillon et de plusieurs ministres, dont Éric Dupond-Moretti, Gabriel Attal échange actuellement avec les équipes et les bénéficiaires de la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Viry-Châtillon.

Plusieurs encadrants expliquent à Gabriel Attal un projet de "chantiers verts", impliquant "des jeunes pour une semaine". Au programme: "la création d'un verger et d'un potager participatifs".

Les jeunes concernés ont entre 16 et 25 ans. Pour être recrutés, ils doivent remplir un dossier d'inscription et passer un entretien.

"Le but est de leur donner une première expérience professionnelle. Et puis de participer à la politique de la ville. In fine, ils ont des petits cadeaux et une gratification en chèques cadeaux de 230 euros", explique une personne sur place.

Gabriel Attal affirme sa "détermination totale" dans une vidéo

Gabriel Attal met en scène ses 100 jours à Matignon dans une vidéo publiée sur X. "Ma détermination est totale", dit le Premier ministre.

"Dans un contexte où il y a des difficultés, où il y a des Français qui doutent, qui souffrent, qui sont inquiets, on arrive à se parler", dit-il, soulignant cependant que "tout ne peut pas se régler en un jour".

Un couvre-feu pour les mineurs décrété par Darmanin à Pointe-à-Pitre face à la délinquance

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a ordonné mercredi soir l'instauration pendant deux mois d'un couvre-feu pour les moins de 18 ans à Pointe-à-Pitre, devenu un "coupe-gorge" selon son maire", afin d'y lutter contre une flambée de la délinquance.

La mesure "va s'appliquer" dans la ville de Guadeloupe "à partir du début de la semaine prochaine" afin de lutter contre "une délinquance qui (...) est de plus en plus jeune, et de plus en plus armée", a déclaré Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse à Pointe-à-Pitre, où il est en déplacement.

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Marseille: une directrice d'école frappée par la soeur d'une élève

Une directrice de l'école de la Millière dans le 11e arrondissement de Marseille a été prise à partie par la mère et la grande sœur d'une élève n'ayant pas pu participer à une sortie scolaire ce lundi 15 avril. La grande sœur l'a agressée, cinq jours d'ITT lui ont été délivrés. Deux plaintes ont été déposées, la mère et la sœur de l'élève ont été placées en garde à vue.

La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a condamné ces actes avec la plus grande fermeté. La police sera présente également ce jeudi 18 avril devant l'école.

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Pourquoi Gabriel Attal se rend-il à Viry-Châtillon ce matin?

Le Premier ministre Gabriel Attal est attendu dans la matinée dans la commune de Viry-Châtillon en Essonne. Il devrait y délivrer un message "d'autorité" dans ce lieu ou le jeune Shemseddine, 15 ans, a été tué, roué de coups à proximité de son collège.

Dans cette affaire, quatre jeunes hommes, trois mineurs et un majeur, ont été mis en examen pour assassinat pour un différend lié à la sœur de deux d'entre eux. Ils ont tous été placés en détention provisoire.

Pendant sa prise de parole, le Premier ministre devrait insister sur "le rôle de l'école", comme l'a appris BFMTV de source gouvernementale.

Xavier Bertrand souligne l'absence de majorité absolue pour Gabriel Attal

"Les Français ce qu'ils veulent, c'est que leurs responsables politiques soient efficaces", déclare Xavier Bertrand sur BFMTV-RMC. Le président Les Républicains cible ainsi les moyens qu'à Gabriel Attal pour agir, en l'absence de "majorité absolue".

"Qu'est-ce qu'il peut faire? Des émissions, des discours", tacle le président Les Républicains des Hauts-de-France.

Xavier Bertrand pointe la responsabilité "des parents"

Au-delà que la "question de l'autorité à l'école" et dans "la société", il y a "la question de la responsabilité des parents", selon Xavier Bertrand, interrogé sur BFMTV-RMC concernant la violence des mineurs.

"L'éducation est l'affaire des parents avant que ce soit l'affaire des parents", dit-il, se montrant favorable à des sanctions.

Pour Xavier Bertrand, "l'excuse de minorité ne peut plus être appliquée systématiquement"

Xavier Bertrand est interrogé sur BFMTV-RMC concernant le Grennelle sur la violence des mineurs, que Gabriel Attal doit détailler ce jeudi.

"Ce n'est pas ce qu'il faut", juge le président Les Républicains des Hauts-de-France, qui appelle à "des sanctions, des réponses qui soient dures".

"Il faut aujourd'hui qu'on mette un terme à cette impunité en France", enjoint l'élu de droite. Pour lui, "l'excuse de minorité ne peut plus être appliquée systématiquement."

Manuel Bompard appelle le gouvernement à "plus d'action" et "moins de communication"

Concernant la violence des mineurs, "il faut faire moins de grands discours, moins de communication" et "plus d'action", estime Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, sur TF1.

"Cette action passe par le fait d'avoir, de mon point de vue, davantage de présence humaine, c'est-à-dire davantage d'éducateurs de rue, d'assistants d'éducation dans nos établissements scolaires (...) davantage de police de proximité", juge-t-il.

Quelques minutes plus tard, le député des Bouches-du-Rhône tacle: "Gabriel Attal est arrivé en disant 'de l'action, de l'action, de l'action'. Moi, pour l'instant, j'ai vu de la communication, de la communication, de la communication".

Marion Maréchal estime qu'Emmanuel Macron "a fait disparaître" Gabriel Attal

Marion Maréchal cogne fort sur Gabriel Attal. Invitée de France 2, la tête de liste de Reconquête aux élections européennes commente les 100 premiers jours du Premier ministre.

À ses débuts, ce dernier était "présenté comme l'enfant prodige", selon la vice-présidente exécutive du parti d'extrême droite d'Éric Zemmour.

"Rappelez-vous, on a eu trois jours de communication, tout allait changer, le soleil allait de nouveau se lever sur notre pays", ironise-t-elle. Avant de poursuivre, sur le même ton:

"100 jours après, la vie d'un Français n'a pas changé, à part peut-être la sienne. On est à deux doigts d'ailleurs de faire une alerte enlèvement tellement on en entend plus parler. Emmanuel Macron l'a fait disparaître."

Gabriel Attal invité de "Face à BFM"

Après son discours sur l'autorité à Viry-Châtillon, Gabriel Attal sera interviewé sur BFMTV à partir de 20h50.

Gabriel Attal invité de "Face à BFM", le jeudi 18 avril 2024 à 21 heures.
Gabriel Attal invité de "Face à BFM", le jeudi 18 avril 2024 à 21 heures. © BFMTV

Le Premier ministre répondra aux questions des journalistes de la chaîne sur de nombreuses thématiques : pouvoir d'achat, insécurité, menace terroriste à 100 jours des JO de Paris, hausse de la violence dans la société et à l'école, laïcité et élections européennes à venir.

Dans un contexte de grave crise au Proche-Orient, le chef du gouvernement sera également interrogé sur l'attaque iranienne contre Israël et sur les risques de déstabilisation de la région.

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Emmanuel Macron veut une "grande concertation sur les violences des mineurs"

Ce mercredi 17 avril, en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a demandé le lancement d'une "grande concertation sur les violences des mineurs", à l'instar du Grenelle sur les violences conjugales réalisé en 2019, a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien.

"Quand l'horreur des féminicides a saisi la société, nous avons lancé le Grenelle des violences conjugales qui nous a permis de mettre tout le monde autour de la table et de produire des résultats majeurs sur lesquels nous travaillons encore aujourd'hui", a détaillé le chef de l'État.

Gabriel Attal doit détailler cette initiative ce jeudi à l'occasion de son discours sur l'autorité.

Quel bilan pour Attal après 100 jours à Matignon? Les Français jugent l'action du Premier ministre

Plus de trois mois après son arrivée à Matignon, les Français ont toujours une bonne image de la personnalité de Gabriel Attal, même si celle-ci s'effrite légèrement, selon une nouvelle enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV.

Par exemple, le Premier ministre est perçu comme dynamique par 67% d'entre eux, un chiffre en baisse de 3% depuis fin janvier, et courageux pour 58% (-5%).

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Attal à Viry-Châtillon pour parler d'autorité à l'occasion de ses 100 jours à Matignon

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live politique consacré à Gabriel Attal, qui entend délivrer un message d'autorité ce jeudi 18 avril à l'occasion de ses 100 jours comme Premier ministre.

Le chef du gouvernement est attendu à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, où un adolescent de 15 ans a trouvé la mort vendredi 5 avril, après avoir été passé à tabac près de son collège.

Sur le parvis de l'hôtel de ville, Gabriel Attal prononcera un discours, lors duquel il devrait notamment détailler le "Grenelle" sur la violence des mineurs, demandé la veille en Conseil des ministres par Emmanuel Macron.

Cette séquence est l'occasion pour le locataire de Matignon de marquer sa fermeté, lui qui avait fait parler pour cette phrase très largement commentée, lors de sa déclaration de politique générale: "Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter".

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