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Gouvernement

Critiqué par la droite, l'exécutif maintient les cérémonies du 8 mai avec des aménagements

L'Elysée - image d'illustration

L'Elysée - image d'illustration - Ludovic Marin-AFP

Accusé LR, DLF et le RN de vouloir annuler entièrement les cérémonies commémorant la victoire contre le nazisme, le gouvernement confirme qu'elles seront maintenues "dans un cadre aménagé".

Pour chaque petit départ d'incendie, le gouvernement s'empresse de sortir l'extincteur. L'impact de la crise sanitaire sur les commémorations prévues pour le 8 mai en a offert un nouvel exemple. Après avoir annoncé leur annulation, suscitant l'ire de plusieurs élus de la droite, l'exécutif confirme ce dimanche leur maintien "dans un cadre aménagé". 

Ce maintien doit permettre de "rendre hommage à nos anciens tout en préservant leur sécurité", précise l'Elysée à la presse. La présidence de la République ajoute toutefois que les cérémonies se feront "sans public pour des raisons sanitaires". 

"Ahurissant et inconcevable" selon LR

La veille, le député LR de la Manche Philippe Gosselin s'est insurgé dans un courrier adressé à Emmanuel Macron. 

"À quelques jours de la rentrée des classes (...), alors que chacun peut aller acheter des croquettes pour nourrir ses chiens ou chats (...), la France ne pourrait pas honorer ses morts?! C'est ahurissant et inconcevable", lui a-t-il écrit.

D'autres élus, tels que le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan ou le député Rassemblement national Sébastien Chenu, ont également critiqué la position initiale de l'exécutif via Twitter.

Dans la foulée, la secrétaire d'État auprès du ministère des Armées, Geneviève Darrieussecq, a annoncé que les cérémonies seraient maintenues dans un cadre "adapté aux circonstances". 

Jules Pecnard