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Covid-19: un nouveau protocole sanitaire pour les activités périscolaires et extrascolaires

Des écoliers attendent pour passer un test salivaire, le 25 février 2021 à Eysines, près de Bordeaux (Photo d'illustration)

Des écoliers attendent pour passer un test salivaire, le 25 février 2021 à Eysines, près de Bordeaux (Photo d'illustration) - Philippe LOPEZ © 2019 AFP

Compte tenu de la situation épidémique sur le territoire, le protocole sanitaire change aussi pour les accueils collectifs de mineurs.

Le protocole sanitaire évolue pour les enfants, et pas seulement à l'école. Après avoir annoncé un assouplissement des règles en matière de dépistage des élèves cas contacts, le gouvernement a revu également les mesures sanitaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM).

Les mineurs ont dans un premier l'obligation de porter un masque dès l'âge de six ans et ce, pour tout déplacement se déroulant dans ce cadre. Les autorités recommandent par ailleurs l'annulation ou le report des sorties comportant des activités en espace clos, qu'il s'agisse par exemple d'une séance au cinéma ou d'une visite au musée. S'agissant cependant des excursions, celles-ci peuvent être maintenues car se déroulant à l'air libre.

Concernant les activités physiques et sportives, les ACM sont invités à prioriser celles en extérieur. Lorsque la pratique en extérieur est impossible, il est alors recommandé de pratiquer des activités "de basse intensité compatibles avec le port du masque" qui respectent si possible les règles de distanciation.

Un protocole différent selon l'âge des mineurs

En cas de survenance d'un cas de Covid au sein de l'ACM, le protocole distingue les personnels des mineurs. Le personnel d'encadrement contact à risque est invité à respecter une quarantaine de sept jours pour ceux qui n'ont pas de schéma vaccinal complet. Sinon les personnes des ACM doivent effectuer un test PCR puis des autotests si leur schéma vaccinal est complet.

Pour les enfants contacts de moins de douze ans, ils pourront poursuivre leur participation à l'accueil si leur test PCR ou antigénique est négatif et si leurs autotests à J+2 et J+4 le sont également. S'ils ne font pas de tests: il leur faudra respecter sept jours d'éviction, le mineur ne pouvant être admis au sein de l'accueil. Précision: les mineurs ayant contracté la maladie depuis moins de deux mois ne sont pas soumis à l'obligation de dépistage ou de quarantaine. En outre les mineurs de plus de six ans du groupe dont l’accueil est maintenu devront porter un masque en intérieur, pendant les 7 jours après la survenue du cas.

Pour les mineurs contacts de plus de douze ans, le responsable de l'accueil détermine quels adultes et quels enfants sont reconnus comme cas contacts à risque. "Les règles qui s’appliquent sont celles prévues par les doctrines pour l’isolement des cas de Covid-19 et la quarantaine du ministère des solidarités et de la santé pour les personnes contacts de 12 ans et plus", précise le ministère de l'Éducation.

Le mineur doit respecter une quarantaine de sept jours après le dernier contact avec le cas confirmé et réaliser un test immédiatement puis à l’issue de la période de sept jours à compter du dernier contact avec le cas confirmé sauf s’il justifie d’un schéma vaccinal complet. Dans ce cas, le mineur n’a pas de quarantaine à respecter mais devra réaliser un dépistage immédiat par test antigénique ou test RT-PCR puis réaliser des autotests à J2 puis J4 après le premier test.

Les moments de convivialité et réunions prohibés

Les mineurs qui ne sont pas identifiés comme contacts à risque poursuivent leur participation à l’accueil, indépendamment de leur âge ou de leur statut vaccinal (sauf s’ils présentent des symptômes).

Par ailleurs, lorsqu'un enfant est cas contact d'un membre de sa famille, est âgé de plus de douze ans et ne présente pas de schéma vaccinal complet, il doit respecter un isolement de sept jours. Lorsque l'enfant a moins de douze ans ou présente un schéma vaccinal complet, il peut revenir dans le groupe s'il présente un test négatif puis des autotests à J+2 et J+4.

Enfin les moments de convivialité et réunions avec les responsables légaux sont prohibés, le ministère appelant à privilégier les rendez-vous individuels en distanciel.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV