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Gouvernement

"Couper l'électricité ne remplit pas le frigo des Français": le tacle d'Olivier Véran aux syndicats

Le porte-parole du gouvernement estime qu'il y a une "radicalisation" des syndicats avec "l'encouragement bienveillant d'une frange politique qui s'est elle-même radicalisée, c'est-à-dire l'extrême gauche".

Une main tendue aux syndicats... mais aussi des tacles. Si Élisabeth Borne a prévu d'inviter les centrales la semaine prochaine, cela n'empêche pas l'exécutif et les leaders syndicaux de se rendre coup pour coup. La preuve avec Sophie Binet et Olivier Véran.

Après que la secrétaire générale de la CGT a estimé dans Libération que "le pouvoir s'est radicalisé", le porte-parole du gouvernement lui répond avec l'analyse inverse. Selon lui, il y a une "radicalisation" des syndicats.

Olivier Véran en veut pour preuve les coupures d'électricité intervenues dans un stade de rugby, ou une clinique, lors d'un déplacement d'Emmanuel Macron dans l'Hérault.

"Ce sont des choses qu'on ne voyait pas avant", affirme le porte-parole du gouvernement.

"Forme de chaos"

Pour l'ex-ministre de la Santé, cette "radicalisation" se fait avec "l'encouragement bienveillant d'une frange politique qui s'est elle-même radicalisée, c'est-à-dire l'extrême gauche".

"Tout est bon pour eux pour qu'il y ait une forme de chaos, pour donner le sentiment de déclassement national", dénonce-t-il, estimant que son camp cherche au contraire à "faire avancer le pays".

Et Olivier Véran de tacler pour conclure: "Je vous garantis que couper l'électricité ne remplit pas le frigo des Français, couper l'électricité n'améliore pas la sécurité des Français et couper l'électricité ne fait pas baisser le chômage."

Baptiste Farge