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"Cette nomination ne me surprend pas": Rachida Dati défend son arrivée au ministère de la Culture

Après sa nomination surprise au ministère de la Culture, Rachida Dati a défendu une "culture populaire pour tous" lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec sa prédecesseure, Rima Abdul-Malak.

"Chacun sait que j'aime me battre, n'ayez pas peur". Après sa nomination surprise au ministère de la Culture, Rachida Dati a défendu ce vendredi 12 janvier une "culture populaire pour tous" lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec sa prédécesseure, Rima Abdul-Malak.

"Je serai toujours là pour défendre cette exception culturelle" française, a assuré Rachida Dati ce vendredi 12 janvier.

Rachida Dati "pas surprise" par sa nomination

Celle qui a été exclue jeudi du parti Les Républicains après l'annonce de son arrivée au gouvernement a remercié Rima Abdul-Malak pour son "action" et son "courage".

"Je comprends qu'elle puisse surprendre cette nomination. Moi, elle ne me surprend pas. Elle répond à un besoin de la France, que souvent on dit populaire, parfois avec un petit peu de mépris je dois le dire, qui doit se sentir représentée", a affirmé Rachida Dati.

"Par mon parcours, la culture est un combat, un combat de tous les jours dans un monde où les défis sont nombreux", a-t-elle ajouté, mentionnant la "radicalisation" et le "séparatisme"

Une nomination inattendue

La maire du 7e arrondissement de la capitale a annoncé elle-même aux élus parisiens sa nomination au ministère de la Culture lors d'une visio-conférence jeudi. Eric Ciotti a immédiatement annoncé son exclusion du parti Les Républicains. "Nous sommes dans l'opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret", a-t-il déclaré.

Rachida Dati est "une femme d'engagement, d'énergie, qui toute sa vie s'est battue pour obtenir ce qu'elle voulait obtenir", a salué Gabriel Attal sur TF1. Le nouveau Premier ministre a mis en avant la "présomption d'innocence", alors que l'élue parisienne est mise en examen depuis juillet 2021 dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG.

Vendredi, la nouvelle ministre a mis l'accent sur la nécessité de "rendre la culture encore plus présente dans toutes les villes et tous les territoires", estimant "incarner la diversité culturelle qui fait la richesse de notre société". "Je sais personnellement ce que je dois à la culture française", comme "une liberté de pensée, notamment pour les femmes, une liberté de parler, notamment pour les femmes, une liberté de créer, notamment pour les femmes et une liberté de diffuser, aussi pour les femmes", a-t-elle déclaré.

Sophie Cazaux