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CAFE POLITIQUE - Arnaud raconté par maman Montebourg

"En 6e et en 5e, il rêvait beaucoup, ses notes plafonnaient autour de 3 sur 20, sauf en dessin, musique, travail manuel", se souvient la mère du ministre, Leila Montebourg.

"En 6e et en 5e, il rêvait beaucoup, ses notes plafonnaient autour de 3 sur 20, sauf en dessin, musique, travail manuel", se souvient la mère du ministre, Leila Montebourg. - -

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui, une mère de ministre entre en scène et rien ne va plus entre Michel Sardou et Nicolas Sarkozy…

- Montebourg et le storytelling de maman

"Rêveur" et "insolent". Sur le plateau de Des paroles et des actes, jeudi sur France 2, Leila Montebourg, la mère du ministre du Redressement productif, est entrée en scène et décrit l’enfance de son politique de fils.

"En 6e et en 5e, il rêvait beaucoup, ses notes plafonnaient autour de 3 sur 20, sauf en dessin, musique, travail manuel". Puis à cet âge-là, "il y avait une dose d'insolence chez Arnaud", a-t-elle également confié avant d’expliquer que le futur ministre s’amusait à crier des insultes devant les maisons de certaines personnalités (que l’on imagine de droite).

Leila Montebourg a enfin raconté que son beau-père avait prédit que son fils serait avocat. Il l’a été pendant 8 ans. Puis président de la République. "J’attends que la seconde prédiction se réalise", a-t-elle ironisé sur France 2. C’est bien quand maman fait elle-même le storytelling.

- Rien ne va plus entre Sardou et Sarkozy

Sardou et Sarkozy ne joueront pas les vieux mariés. "J’ai eu une discussion avec lui, on s’est engueulés, on ne se parle plus". Vendredi sur Europe 1, Michel Sardou - qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007 - a raconté sa brouille avec l’ancien président de la République.

Alors pour qui a-t-il voté en 2012 ? "J’ai voté blanc", a juré le chanteur. Puis son jugement s’est fait sans appel : "Ses réformes, il fallait qu’il les fasse tout de suite, pas qu’il attende cinq ans, c’est tout. Il les a pas fait, on est dans la merde".


- Guaino et son Q.I de président

L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy ne veut plus jouer les doublures. Et vise loin. Même le fauteuil de l'Elysée. "Je suis disponible et ne ferme aucune porte", explique ainsi Henri Guaino au Point. Et si vous aviez des doutes, il ajoute : "Si la question est mon QI est-il suffisant pour être président ? La réponse est oui !"

- Jacques Peyrat, 81 ans, remet ça

Place à la nouvelle génération ne sera pas le slogan de campagne de Jacques Peyrat. Aujourd’hui âgé de 81 ans, l'ancien maire de Nice (1995-2008) a annoncé jeudi soir qu'il se représenterait aux élections municipales de 2014 à Nice.

Et sa liste pourrait rallier RPF, identitaires et souverainistes.

L'avocat a cependant précisé qu'il ne serait pas nécessairement tête de liste. "Mon âge m'amène à avoir cette position, (...) je ne voudrais pas que ce soit un handicap pour mes partenaires", a-t-il expliqué.

Candidat malheureux à sa réélection aux dernières municipales de 2008 (25,5% des voix au second tour, derrière l'UMP et le PS), Jacques Peyrat, appuyé par le RPF, le FN et les identitaires niçois de Nissa Rebela (bloc identitaire), avait été éliminé dès le premier tour des cantonales de mars 2011 en ne recueillant que 21,35% des voix.

- Le Pen sur Cassez : l'Elysée transformé en TV

Marine Le Pen, interrogée vendredi sur le rendez-vous de Florence Cassez à l'Elysée, a accusé le pouvoir de transformer l'Elysée en coulisse de chaînes de télévision.

"La technique consistant, pour des raisons publicitaires de la part du pouvoir, à faire de l'Elysée une espèce de coulisse de TF1, ou Canal + ou BFM, m'apparaît être une mauvaise chose", a dénoncé l'eurodéputée sur Canal +.

Sans vouloir "minimiser la joie de Florence Cassez, de sa famille et je peux la comprendre", elle s'est insurgée: "hier, il y a quelqu'un qui est revenu de manière parfaitement anonyme : le corps de l'otage français tué sur le site gazier algérien. Je pense que le gouvernement aurait peut-être dû recevoir en priorité sa famille'.

Hélène Favier