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Arrestation Abdeslam: "la menace reste à un niveau très élevé" juge Manuel Valls

Manuel Valls juge que l'arrestation de Salah Abdeslam marque "une étape importante dans la lutte contre le terrorisme" mais que "la menace reste à un niveau très élevé".

Manuel Valls juge que l'arrestation de Salah Abdeslam marque "une étape importante dans la lutte contre le terrorisme" mais que "la menace reste à un niveau très élevé". - AFP

L'arrestation de Salah Abdeslam vendredi 18 mars à Bruxelles marque "une étape importante dans la lutte contre le terrorisme", "mais la menace reste à un niveau très élevé", a déclaré samedi 19 mars Manuel Valls en marge d'une visite au Salon du Livre à Paris.

"Bien sûr nous nous félicitons de cette interpellation (...) c'est une étape importante dans la lutte contre le terrorisme, mais la menace reste à un niveau très élevé, aussi élevé, sinon plus peut-être, que ce que nous avons connu avant le 13 novembre", a estimé le Premier ministre, en marge d'une visite au Salon du livre à Paris.

"D'autres réseaux, d'autres cellules, d'autres individus, en France et en Europe, s'organisent pour préparer de nouveaux attentats", a-t-il mis en garde. "Nous devons être mobilisés, au plan national comme au plan européen, dans la coopération internationale, contre ces cellules, contre cette organisation, contre l'Etat islamique, contre Al-Qaïda". "J'en appelle toujours à un haut niveau de mobilisation et de conscience des Français face à cette menace", a-t-il conclu.

Bonne coopération entre les parquets belge et français

Par ailleurs, "je veux saluer le travail, l'intervention des forces de sécurité belges, de la coopération entre la France et la Belgique", a-t-il souligné. "La coopération entre les deux parquets se passe dans de bonnes conditions, (le procureur de la République de Paris) François Molins aura l'occasion de le dire", a-t-il précisé.

Manuel Valls a aussi exprimé "une pensée pour les victimes, les proches, les familles des victimes de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre dernier".

Ces attaques jihadistes ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés. Plus de 4.000 personnes sont considérées comme des victimes de ces attentats, les plus meurtriers de l'histoire de France.

C.L avec AFP