Armes chimiques: Ayrault fustige "un crime contre l'humanité"

Invité sur le 20 heures de France 2, le Premier ministre est revenu sur plusieurs sujets brûlants, notamment sur les allégations d'usage d'armes chimiques près de Damas.

Si Jean-Marc Ayrault, dimanche soir, n'a donné aucun détail sur le financement ni sur la durée de cotisations, il est revenu quelques instants sur la situation en Syrie, avant d'aborder la discorde entre deux de ses ministres, Christiane Taubira et Manuel Valls sur le plateau de France 2.

Sur l'usage d'armes chimiques en Syrie lors des attaques du 21 août, selon lui, "la communauté internationale ne peut pas laisser faire ce crime contre l’humanité". Jean-Marc Ayrault indique que François Hollande s’est réuni avec ses homologues, le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, notamment.

"Notre exigence est que la commission des nations unies puisse faire son enquête totalement librement et rapidement pour que la vérité soit établie", affirme-t-il avant de poursuivre: "Il s’avère que c’est sans doute et très certainement le régime de Bachar al-Assad qui a utilisé l’arme chimique contre son propre peuple", souffle le Premier ministre.

Le Conseil de sécurité se réunira

Jean-Marc Ayrault n'a pas caché attendre une décision ferme et claire de la communauté internationale une fois cette commission d'enquête achevée. "Le Conseil de sécurité se réunira, la communauté Internationale ne peut pas laisser faire ce crime contre l’humanité", insiste-t-il.

Avant de terminer son intervention, le Premier ministre a abordé la discorde entre deux de ses ministres, Christiane Taubira et Manuel Valls, réaffirmant l'importance de jouer collectif. "Il n'y a pas deux approches. Il n'y a qu'une ligne, et c'est celle de l'efficacité de la chaîne pénale." Il a conclu son intervention sur l'importance de la sécurité des Français.

L. B.