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Rassemblement national

Un élu FN reconnaît un don de l'ex-dirigeant de Bygmalion

Etienne Bousquet-Cassagne à Villeneuve-sur-Lot lors de la campagne pour l'élection législative partielle dans cette ville de Lot-et-Garonne, en juin 2013.

Etienne Bousquet-Cassagne à Villeneuve-sur-Lot lors de la campagne pour l'élection législative partielle dans cette ville de Lot-et-Garonne, en juin 2013. - -

Etienne Bousquet-Cassagne, élu municipal à Villeneuve-sur-Lot, a indiqué lundi avoir bénéficier d'un don "personnel" de Bastien Millot, ex-dirigeant de la société Bygmalion, pour qui il a lui-même travaillé.

Quatre mille six cents euros, soit "un quart" de son budget de campagne. C'est la somme qu'Etienne Bousquet-Cassagne, conseiller municipal FN à Villeneuve-sur-Lot, indique avoir reçue de Bastien Millot, ex-dirigeant de l'agence de communication Bygmalion, pour une campagne électorale en 2012.

Dimanche, le JDD révélait que Bastien Millot, un proche de Jean-François Copé, avait aidé "à titre personnel" le jeune (24 ans) frontiste pour sa campagne législative dans la circonscription de Marmande, dans le Lot-et-Garonne, en 2012. Confirmant cette information, Etienne Bousquet-Cassagne a lui aussi juré que ce don était "personnel", déclaré, et qu'il n'avait "rien d'extraordinaire".

"A titre amical, pas politique"

Rien à voir, selon lui, avec la société Bygmalion, pour qui il confirme avoir travaillé "de 2011 à 2013" dans le cadre d'un "contrat professionnel en alternance". "Une entreprise ne peut pas faire un don à un candidat, c'est interdit", a-t-il insisté.

Selon lui, Bastien Millot lui a fait ce don "à titre amical et non à titre politique": "Je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire à ce qu'un ami puisse faire un don défiscalisé à un autre ami", a-t-il commenté.

Bygmalion, dirigée par des proches du président de l'UMP Jean-François Copé, a été récemment mise en cause par des médias sur un supposé favoritisme, via surfacturations, au détriment du parti. Une filiale de cette société fait ainsi l'objet d'une enquête préliminaire pour faux, abus de biens sociaux et abus de confiance.

M. T. avec AFP