Réforme du code du travail: Nicolas Bay évoque une "escroquerie intellectuelle"
Harmonisation des délais de recours au prud'hommes, nouveau barème des indemnités prud'homales, hausse des indemnités légales de licenciement... Edouard Philippe et Muriel Pénicaud ont dévoilé ce jeudi les nombreuses mesures visant à refondre le Code du Travail. Ces 36 mesures concrètes, rassemblées au sein de cinq ordonnances, seront présentées en Conseil des ministres le 22 septembre prochain et devraient entrer en vigueur dès la fin du mois, a annoncé le premier ministre Edouard Philippe.
Si les syndicats patronaux ont salué une "réforme pragmatique", la CGT a déclaré que "ses craintes étaient désormais confirmées". Une position partagée par le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay.
"Dans ces ordonnances qui sont présentées par le gouvernement, il n'y a pas de grande surprise. On savait que l'objectif était non pas de présenter l'économie française, non pas de simplifier la vie des entreprises mais simplement de fragiliser les salariés", a-t-il déclaré au micro de BFMTV.
"Ce n'est pas parce que l'on précarise les salariés que nos entreprises vont embaucher", estime Nicolas Bay qui qualifie le projet du gouvernement d'"escroquerie intellectuelle".