Philippot estime le dialogue "nécessaire" avec Bachar al-Assad
Fallait-il partir en Syrie pour rencontrer Bachar al-Assad, comme l'ont fait quatre députés français? Florian Philippot, vice-président du Front national, trouve l'initiative "saine sur le fond. Mais sur la forme c'est un problème pour la diplomatie de la France. Mais accabler les députés pour des raisons morales, non", explique-t-il sur BFMTV, contestant le terme de "boucher" employé par Manuel Valls.
Florian Philippot le dit: si le FN était au pouvoir, "nous rétablirions les relations diplomatiques avec la Syrie". Et de justifier: "aujourd'hui, Bachar al-Assad lutte contre l'Etat islamique. S'il n'est plus là, c'est l'explosion et la persécution des minorités". Pour lui, "la faute morale, c'est d'avoir armé les jihadistes". Si le FN était au pouvoir, "on reprendrait les relations diplomatiques avec la Syrie", ajoute Florian Philippot.
Les "quelques cas scandaleux" des départementales
Evoquant ensuite les élections départementales, Florian Philippot reconnaît "quelques cas scandaleux" chez certains candidats du FN, épinglés pour racisme ou antisémitisme. "Ils passeront en commission de discipline et seront exclus ou suspendus, pour les plus scandaleux".
Mais le vice-président du FN se défend d'avoir bâclé le recrutement: "ces candidats représentent une minorité. Et d'ailleurs en cherchant, je peux faire le même travail pour les candidats de l'UMP ou du PS."
Quant aux appels de Manuel Valls à faire barrage au FN lors du scrutin, Florian Philippot fustige "un mélange des genres assez grave. Il n'a rien d'autre à faire, le Premier ministre? (...) Ils sont en panique générale, ils parlent tous du Front national. Ils ont peur pour leur place, et ça se voit".