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Rassemblement national

Mort de Lola: Bardella fustige "l'indécence" de participants à la marche organisée par des proches de Zemmour

Ce jeudi, un think tank proche du polémiste d'extrême droite a organisé une marche pour la jeune fille assassinée vendredi 14 octobre, où des slogans ont été entendus.

Ce jeudi étaient organisés deux hommages pour Lola, la jeune fille assassinée le 14 octobre à Paris. L'un par des proches d'Éric Zemmour dans le 14e arrondissement de Paris, où des slogans tels que "on est chez nous" ont été scandés.

L'autre par le Rassemblement national, en présence des députés, eurodéputés et conseillers régionaux d'Île-de-France du parti, qui se sont retrouvés pour une minute de silence devant l'Assemblée nationale.

Une attitude "indécente"

Initialement, les membres du RN auraient dû participer à la marche organisée par les proches d'Éric Zemmour, avant que ne rétropédale mardi Jordan Bardella.

"Nous avons considéré avec Marine Le Pen que la tonalité que prenait ce rassemblement n'était pas la tonalité que souhaitait la famille, qui a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas ces marches blanches et cette captation partisane", a-t-il avancé ce jeudi soir sur notre plateau.

Le président par intérim du RN a même jugé "indécente" l'attitude de certains participants présents au rassemblement organisé par les proches de Reconquête.

"J'ai trouvé que certains participants à cette marche ont fait preuve d'indécence. Reconquête qui achète des noms de domaine alors qu'on est encore dans l'émotion, j'ai trouvé ça très indécent", a continué Jordan Bardella.

Avant de poursuivre: "Ils ont fait un choix, on en a fait un autre. On a fait le choix de la décence et de la pudeur, car la famille a dit qu'elle ne souhaitait pas pour l'instant cet hommage".

"Tout est politique"

Mais que dire alors de la prise de parole de Marine Le Pen, dans la foulée de la minute de silence organisée devant l'Assemblée, où elle a indiqué: "on assiste au crime de trop, celui qui nous oblige à l'action".

"Je n'accepte pas les procès qui nous sont faits en récupération politique. Ils sont faits par des gens qui ont failli dans leurs responsabilités", a balayé Jordan Bardella, attaquant ainsi les membres de la majorité présidentielle.

Puis de conclure: "tout est politique. Le fait que cette meurtrière présumée (sic) était sur le territoire français alors qu'elle n'aurait pas dû y être montre qu'il y a eu une faille".

Jules Fresard