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Rassemblement national

Menacé de mort, Steeve Briois demande une protection policière

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"A mort Briois", "Charlie est mort", "Ben Laden". Voilà les graffitis qu'a pu trouver Steeve Briois ce mercredi dans sa mairie de Hénin-Beaumont, cible d'un incendie vraisemblablement criminel. Tôt le matin, ou dans la nuit, l'hôtel de Ville a été l’objet d’une effraction et du lancement d'un feu dans le local du service courrier. Si les dégâts ne sont que matériel, le maire Front national de la ville se sent en danger.

D'après La Voix du Nord, Steeve Briois a demandé une protection particulière aux autorités publiques. Visé par une inscription, il juge cet acte de vandalisme "inadmissible". Le maire d’Hénin-Beaumont assure ne pas avoir fait l’objet de menaces ces derniers temps. "Mais je ne prends pas ça à la légère (...) Si quelqu’un a eu le cran de s’introduire ici, il peut passer à la vitesse supérieure", craint-il. Résultat, il a fait une demande à la préfecture pour bénéficier d'une protection renforcée.

Sur Twitter, l'élu local n'a pas hésité à rapprocher cette attaque des propos de Manuel Valls sur le Front national avant le premier tour de l'élection départementale. Le Premier ministre avait assumé "stigmatiser" le mouvement de Marine Le Pen, indiquait-il. Un mot que reprend Steeve Briois:

Lors de cette effraction, une ou plusieurs personnes sont intervenues, dégragant du matériel et brulant deux scooters, au rez-de-chaussée de la mairie. Selon Bruno Bilde, adjoint du maire, "des ordinateurs ont été saccagés, un scooter et des clés volés, mais les archives n’ont pas été touchées", explique-t-il au quotidien régional.

I. V.