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Rassemblement national

Marion Maréchal-Le Pen juge "légitimes" les huées contre Manuel Valls à Nice

La députée FN de Vaucluse est revenue mardi sur BFMTV sur l'attentat de la promenade des Anglais et sur l'hommage aux victimes, ponctué par des sifflets adressés au Premier ministre.

Marion Maréchal-Le Pen dit avoir "été prise de court par les huées" dont Manuel Valls a été la cible lors de l'hommage aux victimes de l'attentat de la promenade des Anglais. La députée de Vaucluse s'est défendue sur BFMTV mardi soir des accusations du Canard enchaîné qui avance que les sifflets contre le Premier ministre auraient été encouragés par des militants du Front national.

"Respectueux au moment de la minute de silence"

La conseillère régionale de Paca a assuré que la protestation avait été "très spontanée et massive" pendant qu'elle participait à la cérémonie. La jeune députée a expliqué ensuite qu'elle a été "interpellée par des personnes qu'elle n'avait jamais vues mais qui lui ont fait la démonstration de marques de sympathie". Selon elle, attribuer cette bronca à des militants frontistes serait "se voiler terriblement la face et ne pas mesurer la colère des Niçois et des Français en général".

Marion Maréchal-Le Pen juge "légitimes" ces marques de protestation "sachant que les gens ont été respectueux au moment de la minute de silence et qu'ils ont chanté la Marseillaise avec dignité", même s'il elle comprend que Manuel Valls ne les ait pas appréciées. Les huées au départ et l'arrivée du Premier ministre sont dues au fait que les "gens considèrent avec raison que le gouvernement est responsable de la situation, faute d'avoir agi à temps", a-t-elle estimé.

E. M.