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Rassemblement national

Marine Le Pen: "Une gauche dans la simulation, une droite dans l'agitation"

Frédéric Chatillon

Frédéric Chatillon - BFMTV

La présidente du FN accuse "le parti de monsieur Valls et le parti de monsieur Sarkozy" d'avoir "laissé se développer" le fondamentalisme islamiste "sur notre territoire depuis maintenant des années et des années."

Invitée du 20 heures de France 2 ce vendredi, la présidente du Front national Marine Le Pen a accusé la gauche et la droite d'avoir "laissé se développer sur notre territoire depuis maintenant des années et des années" le fondamentalisme islamiste. 

Interrogée sur les propos du Premier ministre Manuel Valls, qui a fustigé le populisme ambiant dans la foulée des attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, Marine Le Pen a dénoncé un gouvernement qui "n'a eu de cesse depuis des mois que d'essayer de se trouver des excuses. D'auto-justifier son incapacité à répondre aux problèmes gigantesques auxquels la France est confrontée, qui est l'attaque de notre pays par une idéologie totalitaire, le fondamentaliste islamiste que le parti de monsieur Valls et le parti de monsieur Sarkozy ont laissé se développer sur notre territoire depuis maintenant des années et des années."

"Je vois une gauche qui est dans la simulation et une droite qui est dans l'agitation", a poursuivi la leader du parti d'extrême droite. Et d'ajouter: "Il y a une chose à faire, c'est partir à la reconquête, dans le respect de l'ordre, des lois, de la République française. Nous avons tous les moyens à notre disposition pour le mettre en oeuvre, mais il faut avoir la volonté politique de le faire."

"Lorsque les lois ne sont pas appliquées, il n’y a pas d’Etat de droit"

"Avec Marine Le Pen au pouvoir, tout serait fait contre le terrorisme islamiste. Tout, et aujourd’hui ça n’est pas le cas", a-t-elle encore expliqué.

"Et d’ailleurs, constatons qu’aujourd’hui, toutes les solutions qui sont proposées par les uns et par les autres étaient toutes dans notre projet de 2012. Et pour même pour beaucoup d’entre elles, bien avant: la déchéance de nationalité, la garde nationale, la fermeture de mosquées salafistes, le moratoire sur l’ouverture de nouvelles mosquées financées par l’étranger…", a énuméré Marine Le Pen. 

"C’est une réponse globale de fermeté qu’il faut mettre en oeuvre (...) et ça passe par le rétablissement de l’Etat de droit", a ajouté la responsable frontiste. "Lorsque la constitution n’est pas respectée, lorsque les lois ne sont pas appliquées, les peines ne sont pas appliquées alors il n’y a pas d’Etat de droit."