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Rassemblement national

Louis Aliot: "On a laissé des populations se constituer dans la haine de la France"

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Le vice-président du Front national était l'invité de BFMTV et RMC, ce lundi matin.

Invité ce lundi matin sur BFMTV et RMC, le vice-président du Front national et député européen Louis Aliot est revenu sur l'attentat perpétré samedi soir à Londres, dont le bilan est de 7 morts et 48 blessés.

"On l'a vu par le passé, Londres a déjà été victimes d'attentats très graves, mais c'est à la fois une question de contrôle général des frontières, mais aussi de certaines idéologies qui pullulent, dans un certain nombre de quartiers, de villes, et vis-à-vis desquels on a été trop laxistes jusqu'à présent", a fait valoir Louis Aliot, plaidant pour un "meilleur contrôle des frontières", "un meilleur contrôle des migrants" et une "vraie politique pour éradiquer le terrorisme islamiste dans nos pays". 

"La France n'assimile plus"

Invité à réagir sur le discours prononcé dimanche par la Première ministre britannique Theresa May, dans lequel elle a fustigé l'"idéologie islamiste", selon elle "malfaisante" et qui constitue une "perversion de l'islam", et contre laquelle il faut concentrer la lutte, Louis Aliot a estimé que la Grande-Bretagne fait face aux "dérives" de son système communautariste. "Theresa May vient de remettre en cause le système communautariste anglais", a-t-il ainsi estimé.

Pour le vice-président du FN, la France, bien que n'étant pas un système communautariste, fait face au même problème. "On voit aussi les dérives en France du fait que la France n'assimile plus, qu'elle a laissé un certain nombre de populations en marge, qu'elle ne contrôle plus certains quartiers, alors qu'elle devrait contrôler ces quartiers, contrôler certaines populations, et interdire les idéologies qui sont dans ces quartiers, notamment l'islamisme radical", a-t-il fait valoir.

"On a laissé des populations des communautés se constituer dans la haine de la France", a estimé Louis Aliot. "On a collaboré avec eux, notamment dans les mairies. Beaucoup de mairies ont acheté la paix civile dans les quartiers, en rémunérant un certain nombre de grands frères ou d'imams", a-t-il ajouté. "Des réseaux chez nous continuent à véhiculer la haine religieuse sans que l'on n'en prenne bien la mesure", a-t-il encore estimé.

A.S.