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Rassemblement national

Laurent Lopez, ou la victoire du nouveau Front national

Laurent Lopez, dimanche 13 octobre 2013.

Laurent Lopez, dimanche 13 octobre 2013. - -

PORTRAIT - A 48 ans, ce novice en politique, vainqueur de la cantonale partielle de Brignoles, incarne le nouveau visage du Front national, que Marine Le Pen compte bien mettre en avant pour les municipales de 2014.

C'est le nouveau visage du Front national qui a emporté la cantonale de Brignoles, dimanche soir. Au même titre que la jeune députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, Laurent Lopez fait partie de cette jeune génération du Front national que Marine Le Pen entend bien mettre en avant. A 48 ans, cet ex-cadre commercial et ancien boxeur de 48 ans, père de deux enfants, a été préféré par le parti frontiste au candidat FN sortant, Jean-Paul Dispard, pour la partielle du canton de Brignoles.

Présenté du coup comme un "apparatchik", un "parachuté", Laurent Lopez que Marine Le Pen est venue soutenir pour le 1er tour, s'en défend: "Je suis résident brignolais, militant du FN brignolais depuis longtemps" et choisi pour les municipales "parce que M. Dispard ne voulait pas assurer ses responsabilités", explique-t-il.

Une fidélité sans faille à Marine Le Pen

A l'image de sa permanence, dont les murs sont ornés d'affiches de Marine Le Pen, et de ses propres affiches de campagne, où il est présenté à ses côtés, Laurent Lopez voue une fidélité sans faille à la présidente du FN.

"Les gens votent pour un mouvement, pour un parti et particulièrement pour son leader, ô combien charismatique, Marine Le Pen (...) je ne suis que le représentant d'un mouvement (...)", avait-il confié à TV Brignoles.

Voyant dans le FN "le brise-glace de notre futur prise de pouvoir", il se dit "très optimiste" sur l'avenir du mouvement. "Jean-Marie Le Pen a construit les socles de la maison. Aujourd'hui, sa fille est en train de construire les murs et le toit", dit-il.

Prudent pour les municipales

Sa victoire après une campagne sur les thèmes de "la montée de l'insécurité, la pauvreté" et "le ras-le-bol fiscal" est "un bon indicateur" pour les municipales de 2014, pour lesquelles il est candidat à Brignoles, juge-t-il. Une campagne sans un mot plus haut que l'autre, une campagne polissée, à des lieues du verbe cinglant de Jean-Marie Le Pen.

Cela "a créé une dynamique", estime-t-il, en restant toutefois prudent pour les municipales, car "la problématique n'est pas la même" pour les deux élections.

Dimanche soir, accompagné de la députée FN Marion Maréchal-Le Pen et entouré de partisans chantant la Marseillaise, Laurent Lopez a qualifié sa victoire de "divine surprise".

C. L. avec AFP