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Rassemblement national

Jean Roucas et le Front national: "C'est fini!"

L'humoriste Jean Roucas, en 2008.

L'humoriste Jean Roucas, en 2008. - Martin Bureau - AFP

Depuis 2013, l'humoriste Jean Roucas s'affichait régulièrement aux côtés de personnalités du Front national. Il veut désormais tourner cette page.

L'ancien animateur du Bébête-Show a annoncé dans l'édition de ce mardi du Parisien se retirer définitivement de la vie politique et du Front national qu'il avait rallié en 2013. "C'est fini!", a-t-il ainsi déclaré au quotidien, avant de faire son mea culpa pour avoir exposé son orientation politique. 

"Quand on est humoriste, et qui plus est chansonnier, on ne doit pas afficher ses convictions politiques. J'ai fait une erreur déontologique. Mais on ne m'y reprendra plus", promet Jean Roucas. 

En cause, "les nombreux boycotts" dont il se dit victime. Et de reconnaître qu'il a "payé tout cela très cher". A commencer par l’annulation de son spectacle en mars par le Théâtre des 2 Anes, à Paris, après son tweet injurieux envers le Premier ministre

"Les méthodes du PS contre les candidats FN: Incendies, menaces de mort, agressions... Valls et ses SA en action. Heil Hollande!", avait-il écrit sur Twitter, déclenchant une polémique et son licenciement du théâtre parisien dans lequel il travaillait. Un mois plus tard, il ferme son compte Twitter.

Interpellé pour un faux tweet raciste

Aujourd’hui, Jean Roucas reconnaît que ce n'est "pas la chose la plus intelligente" qu'il a pu faire. "Une vraie connerie!", admet-il.

Il semblerait que le réseau social ne lui porte pas chance. Le 19 octobre, il est convoqué par la police pour un tweet à caractère raciste publié début septembre, rapporte Le Parisien. "Le tweet me faisait dire que les enfants de migrants n'avaient pas leur place dans les écoles, mais dans des camps. Des propos ignobles, qui sont à des années-lumière de ce que je pense", explique-t-il. Le tweet s’avère être un faux, assure-t-il, son compte étant fermé depuis le 1er mai. Mais toutes ces déconvenues ont eu raison de son engagement politique. 

M.G.