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Rassemblement national

Florian Philippot admet "deux, trois points de divergence" avec Marion Maréchal-Le Pen

Florian Philippot reconnaît des "divergences" avec Marion Maréchal-Le Pen.

Florian Philippot reconnaît des "divergences" avec Marion Maréchal-Le Pen. - AFP

Le vice-président du FN reconnaît des désaccords avec la députée de Vaucluse. Mais considère que le soutien à Marine Le Pen prime sur le reste.

Florian Philippot, vice-président du Front national, a jugé dimanche que certains responsables du FN, telle Marion Maréchal-Le Pen, pouvaient exprimer des "divergences", selon leurs "sensibilités", tant qu'ils sont "tous derrière Marine Le Pen". Interrogé sur France 5 sur la récente participation de la jeune députée du Vaucluse à un colloque du mouvement royaliste et nationaliste de l'Action française, l'eurodéputé a répondu que lui-même "n'y serait pas allé".

"Je pense que c'était un peu folklorique, c'est un débat qui a été tranché, c'est le cas de le dire, il y a plus de 200 ans (...) Elle a réaffirmé son attachement à la République. Si elle nous avait annoncé son souhait de défendre une monarchie, ça aurait posé un problème mais ça n'est pas le cas", a-t-il ajouté.

"Moi, je n'y serais pas allé"

"C'est mieux qu'on nous voie avec des professionnels de la santé, avec des jeunes créateurs de start-up, je pense que les électeurs nous attendent là", a-t-il dit. Marion Maréchal-Le Pen "gère son agenda comme elle le souhaite mais, pour le coup, moi je n'y serais pas allé". Selon Florian Philippot, il peut y avoir "deux, trois points de divergence" comme sur la contraception et l'avortement, "selon des sensibilités, des parcours personnels, ce n'est pas très grave". "Nous sommes un grand parti" et non "pas un régiment, il n'y a pas une seule tête, on n'est pas une secte", a-t-il affirmé.

"Il y aurait un problème un jour", a-t-il toutefois mis en garde, "si nous n'étions pas tous derrière Marine Le Pen mais je peux vous assurer que nous sommes tous derrière Marine Le Pen". "Marion, comme moi-même, nous souhaitons tous la victoire de Marine Le Pen. On n'a pas de problème de candidature au Front national", a-t-il dit.

A. K. avec AFP