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Rassemblement national

Démise de ses fonctions à l’UMP, Fatima Allaoui rallie le FN

Démise de ses fonctions à l'UMP lundi, Fatima Allaoui a rejoint le Front national

Démise de ses fonctions à l'UMP lundi, Fatima Allaoui a rejoint le Front national - Capture Fatima Allaoui - Twitter

Après avoir été démise de ses fonctions à l'UMP pour avoir été membre d'un parti d'extrême droite, la conseillère régionale Languedoc-Roussillon devient officiellement membre du groupe FN.

Fatima Allaoui n'aura pas eu à réfléchir longtemps à son avenir politique. La conseillère régionale de Languedoc-Roussillon, démise de ses fonctions à l'UMP, lundi dernier, pour être passée par le Siel, un microparti d'extrême droite, rejoint le Front national. Une décision annoncée par le vice-président du parti, Louis Aliot, sur Twitter. "Je félicite madame Allaoui pour son arrivée au groupe FN Languedoc-Roussillon", écrit-il.

La nouvelle élue frontiste a pris place parmi ses nouveaux collègues du FN en séance plénière du Conseil régional.

Des appels du pied du FN

Fatima Allaoui avait été nommée secrétaire nationale de l'UMP à la formation professionnelle par Nicolas Sarkozy à la demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui se disait "séduite" par le "parcours" de la jeune femme. Mais les révélations sur son adhésion au Siel, un microparti d'extrême droite proche du Front national, ont changé la donne. Lundi, elle a été démise de ses fonctions par le parti de Nicolas Sarkozy.

Depuis, les appels du pied de la part du Front national se sont multipliés. Florian Philippot, Jean-Marie Le Pen et Louis Aliot avaient invité l'élue biterroise de 37 ans à rejoindre leur parti. "Je réfléchis", avait répondu Fatima Allaoui jeudi sur RMC, tout en disant "apprécier" la proposition. 

En mars dernier, lors de la dernière campagne pour les élections municipales, la jeune femme avait pourtant combattu Robert Ménard, candidat à la mairie de Béziers soutenu par le Front national, lors d'une réunion intitulée "les loups sont entrés dans Béziers". Une attaque que le maire de Béziers ne lui pardonne pas. Il avait d'ailleurs refusé de la soutenir lorsqu'elle est venue solliciter son soutien pour une investiture aux élections cantonales de 2015, rappelle Libération. Cette investiture lui avait été également refusée par l'UMP.

Au Siel, on se disait "troublé" par l'itinéraire politique de Fatima Allaoui. Son sort doit être tranché vendredi soir, lors d'une réunion du bureau. Mais "si elle est accueillie par le Front national, cela ne nous pose pas de problème", confiait jeudi le président du microparti, Karim Ouchikh, à BFMTV.com. C'est désormais chose faite.

https://twitter.com/ariane_k Ariane Kujawski Journaliste BFMTV