Biolay, "provoqué en duel" par Gollnisch

D’abord qualifié de "rebelle en peau de lapin" par Steeve Briois, Benjamin Biolay est maintenant "provoqué en duel" par Bruno Gollnisch. Retour sur une provocation.

Benjamin Biolay vs. le Front National. Après un communiqué acerbe du FN Steeve Briois, c'est au tour de l'élu frontiste de Rhône-Alpes Bruno Gollnisch de s’attaquer au chanteur.

"Si je croisais Benjamin Biolay, je le giflerais", a ainsi lancé,vendredi, le député européen sur le Lab d'Europe 1, courroucé. "J’aimerais bien le provoquer en duel", surenchérit-il, convenant tout de même de la différence de gabarit.

En cause, la phrase caustique de la chanson Vengeance issue de l'album éponyme, sorti le 5 novembre dernier où l’artiste ironise sur la mort de Jean-Pierre Stirbois, ancien député frontiste des Hauts-de-Seine.

"Comme Stirbois s'est mangé son cèdre"

Il chante : "la vengeance est un plat que certains mangent froid comme Stirbois s’est mangé son cèdre". Pour rappel, le secrétaire général du Front National de 1981 à 1988 est mort dans un accident de voiture près de Dreux en 1988.

Ni une ni deux, la chanson a embrasé les rangs du FN. Steeve Briois, secrétaire général du parti et proche de Marine Le Pen, a réagi dans un communiqué. "Jean-Pierre Stirbois était un bourreau de travail, un militant passionné et plus que tout un authentique opposant au système, bref tout l’opposé de ce qu’est Benjamin Biolay, rebelle en peau de lapin qui a reçu l’agrément de la classe dominante". La suite au prochain épisode.