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Rassemblement national

Aquarius: pour Marine Le Pen, "certaines ONG sont complices des passeurs"

Marine Le Pen mercredi matin sur BFMTV et RMC

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Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, ex-Front national, était ce mercredi matin l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.

Invitée mercredi matin sur BFMTV et sur RMC, Marine Le Pen est revenue sur la crise humanitaire des migrants de l'Aquarius, un bateau qui fait route vers l'Espagne.

La présidente du Rassemblement national "se réjouit que (les migrants) soient sains et saufs", mais "on s'aperçoit qu'un certain nombre d'ONG deviennent les complices objectifs des passeurs. Ces associations sont portées par une idéologie immigrationniste: ils ne récupèrent pas des bateaux en perdition, ils vont à la limite des eaux territoriales (...) récupérer des passagers qu'apportent les passeurs", affirme Marine Le Pen. "Je serais au pouvoir, je confisquerais les bateaux de ces ONG qui débarquent sur les côtes françaises".

"Traite d'êtres humains"

"C'est de la traite d'être humains", accuse Marine Le Pen, "c'est de la souffrance pour ceux qui risquent leur vie pour rejoindre l'Europe, et de la souffrance pour les peuples en Europe qui ne peuvent plus accueillir personne. Il faut les sauver, les ramener à leur port de départ, pour éviter que d'autres prennent d'autres bateaux".

La présidente du Rassemblement national pointe "les passeurs qui se servent de Facebook, parce c'est comme ça maintenant, il y a un vrai commerce. La première manière de lutter contre les passeurs, c'est d'éviter de voir se développer sur Facebook, sur Twitter, des offres, des petites annonces de passeurs, expliquant que pour 3000 euros on se donne rendez-vous là, etc". En définitive, assure-t-elle, "à chaque fois qu'un bateau accoste, c'est un appel pour des centaines, des milliers d'autres, à tenter cette même aventure".

A.L.M.