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Politique

François Hollande préside son premier défilé du 14-Juillet

François Hollande a présidé samedi matin son premier défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Elysées. /Photo pris ele 14 juillet 2012/REUTERS/Mal Langsdon

François Hollande a présidé samedi matin son premier défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Elysées. /Photo pris ele 14 juillet 2012/REUTERS/Mal Langsdon - -

PARIS (Reuters) - François Hollande a présidé samedi matin son premier défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Elysées, avant de s'adresser à...

PARIS (Reuters) - François Hollande a présidé samedi matin son premier défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Elysées, avant de s'adresser à la mi-journée aux Français pour réaffirmer le lien entre la Nation et son armée.

Le défilé 2012, qui s'inscrit dans la continuité, a mis à l'honneur les casques bleus servant dans le cadre des forces des Nations unies et les troupes rentrant d'opération extérieures (Opex).

Il a été ouvert par un bataillon français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et a été suivi de la tribune par 120 jeunes issus de 86 pays séjournant en France sur le thème des droits de l'Homme.

Un mois après un tweet qui avait fait polémique en pleine campagne des législatives, la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, a fait son retour sous les projecteurs en prenant place dans la tribune présidentielle.

La fête nationale devait voir ensuite François Hollande renouer avec la tradition de l'entretien télévisé, délocalisé à l'hôtel de la Marine, place de la Concorde, pour ne pas donner l'impression d'être enfermé dans le palais présidentiel.

Nicolas Sarkozy avait abandonné cet exercice, prisé par ses prédécesseurs Jacques Chirac et François Mitterrand.

Selon un sondage Ifop pour le site Atlantico.fr, une large majorité des Français (62%) regrette la suppression du service militaire obligatoire il y a 16 ans, sous la présidence de Jacques Chirac. Seuls 38% sont d'un avis contraire.

NOUVEAU LIVRE BLANC

François Hollande a lancé vendredi la préparation du nouveau Livre blanc de la Défense, qui doit redéfinir les menaces et les priorités stratégiques de la France pour les quinze années à venir.

Une commission devra lui remettre "fin 2012" un rapport qui ouvrira la voie à une loi de programmation militaire (2014-2019) "qui sera soumise au parlement en 2013".

Selon le chef de l'Etat, des évolutions comme la crise économique et financière ou de nouvelles formes du terrorisme dans le monde imposent à la France de redéfinir sa stratégie et les capacités de ses armées.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a écarté samedi "des coupes sombres, de manière aveugle" dans le budget de la Défense, tout en maintenant la nécessité de redéfinir les priorités à travers un nouveau Livre blanc.

"Ce que je ne veux pas, c'est que l'on envisage le budget de la Défense par des coupes sombres, de manière aveugle, sans assurer la cohérence, la cohésion de notre outil de défense", a-t-il dit sur France Inter.

Jean-Yves Le Drian a également assuré que François Hollande "ne sera pas le président de la République qui remettra en cause la dissuasion nucléaire", critiquée par des personnalités socialistes.

Pour le ministre, la force de dissuasion est "une priorité majeure" et "un élément essentiel" de la souveraineté française. "Il faut assurer dans ce monde instable une sécurité pour notre pays. C'est un instrument aussi de souveraineté au niveau mondial. Nous ne remettrons pas en cause ce concept", a-t-il dit.

Gérard Bon