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Politique

François Hollande pour une décision rapide sur la Grèce

François Hollande et le Premier ministre grec Antonis Samaras, à l'Elysée. Des décisions rapides devront être prises sur la Grèce après le rapport de la troïka, a déclaré samedi François Hollande après une rencontre avec Antonis Samaras à Paris. /Photo pr

François Hollande et le Premier ministre grec Antonis Samaras, à l'Elysée. Des décisions rapides devront être prises sur la Grèce après le rapport de la troïka, a déclaré samedi François Hollande après une rencontre avec Antonis Samaras à Paris. /Photo pr - -

PARIS (Reuters) - Des décisions rapides devront être prises sur la Grèce après le rapport de la troïka, a déclaré samedi François Hollande après une...

PARIS (Reuters) - Des décisions rapides devront être prises sur la Grèce après le rapport de la troïka, a déclaré samedi François Hollande après une rencontre avec le Premier ministre grec Antonis Samaras à Paris.

Le rapport de la troïka - Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - est attendu mi-septembre. Les créanciers d'Athènes devront ensuite décider s'ils débloquent la nouvelle tranche d'aide prévue en octobre et s'ils accordent davantage de temps à la Grèce pour mener les réformes.

"La Grèce est dans la zone euro et la Grèce restera dans la zone euro", a dit le président français dans la cour de l'Elysée. "Ensuite elle doit faire la démonstration de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d'aller jusqu'au bout".

"Du côté européen, nous attendrons ce qu'on appelle le rapport de la troïka (...) mais une fois ce rapport connu, une fois que les engagements (...) voulus par les Grecs, ratifiés par le Parlement, seront donc confirmés, alors l'Europe devra faire ce qu'elle doit. Je considère que ça fait maintenant deux ans et demi que la question est posée, il n'y a plus de temps à perdre, il y a des engagements à réaffirmer de part et d'autre, des décisions à prendre et le plus tôt sera le mieux", a encore dit François Hollande.

Antonis Samaras a assuré pour sa part que la Grèce ferait le nécessaire pour assainir sa situation budgétaire.

"Je suis venu ici pour dire que la Grèce y arrivera, elle restera dans la zone euro", a-t-il dit.

Elizabeth Pineau, édité par Patrick Vignal