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François Hollande lance son clip de campagne pour la primaire

Un défilé de chiffres illustrant la situation de la France et un slogan, "Nous avons un avenir à changer" : François Hollande a dévoilé vendredi son clip de campagne pour la primaire socialiste d'octobre. /Photo prise le 27 août 2011/REUTERS/Stéphane Mahé

Un défilé de chiffres illustrant la situation de la France et un slogan, "Nous avons un avenir à changer" : François Hollande a dévoilé vendredi son clip de campagne pour la primaire socialiste d'octobre. /Photo prise le 27 août 2011/REUTERS/Stéphane Mahé - -

PARIS (Reuters) - Un défilé de chiffres illustrant la situation de la France et un slogan, "Nous avons un avenir à changer" : François Hollande a...

PARIS (Reuters) - Un défilé de chiffres illustrant la situation de la France et un slogan, "Nous avons un avenir à changer" : François Hollande a dévoilé vendredi son clip de campagne pour la primaire socialiste d'octobre.

Aucune image du candidat dans ce petit film de 56 secondes mais une succession de chiffres pour dénoncer la politique menée depuis 2007 par Nicolas Sarkozy : 10% de chômage dont 23% chez les jeunes, un déficit public qui a triplé en cinq ans, 783.000 ménages endettés, 60.000 postes d'enseignants supprimés en cinq ans, un salaire inférieur de 27% pour les femmes.

Les chiffres s'emmêlent jusqu'à ce qu'une voix féminine s'élève : "On continue ou on change ?".

Le clip se termine par deux phrases sobrement déroulées sur fond blanc : "François Hollande Nous avons un avenir à changer", puis "Le 9 octobre faisons gagner la gauche".

Réalisé à l'aide de bénévoles, le film a coûté 4.000 euros selon l'équipe de campagne de François Hollande.

Il sera diffusé sur internet et lors des meetings du député de Corrèze jusqu'au 9 octobre, date du premier tour de la primaire appelée à désigner le candidat du PS pour l'élection présidentielle de 2012.

Le slogan a été choisi par François Hollande parmi une douzaine d'autres, a expliqué Olivier Faure, responsable de la communication du candidat.

"L'idée était de rappeler l'enjeu de la primaire, la question centrale étant de savoir si on veut l'année prochaine continuer ou changer", a-t-il dit à Reuters.

Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet