François Hollande, "candidat fantôme"

Candidater ou pas, telle est la question que se pose François Hollande. A quelques mois de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat n'aurait toujours pas décidé s'il souhaitait se présenter à sa propre succession. Selon Apolline de Malherbe, journaliste politique pour BFMTV, son indécision commence à agacer jusque dans son camp. 

Le hollandisme honteux

François Hollande l'a annoncé, il se décidera "en décembre". En attendant, ses soutiens font comme si, lancent un site de soutien au président de la République et se réunissent, comme mardi soir dans un théâtre parisien où une centaine de personnalités de la société civile se sont retrouvées autour de Vincent Feltesse et Julien Dray, deux proches de François Hollande. 

"A la sortie, aucune déclaration aux journalistes présents, comme si on avait un peu le hollandisme honteux" résume Apolline de Malherbe selon qui on a de plus en plus de mal à gauche à supporter un "candidat fantôme.

Mais pour François Hollande, la question de ses soutiens est moins importante que celle de ses ennemis. Le résultat de la primaire de la droite comptera pour beaucoup dans sa décision de se représenter. Tout comme la décision d'Emmanuel Macron d'y aller ou pas. L'ancien ministre de l'Economie pourrait parasiter, à gauche et au centre, la candidature du chef de l'Etat. 

P.A.