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Politique

François Hollande à la rencontre des salariés de Petit-Couronne

François Hollande a déclaré samedi que l'Etat français était aux côtés des salariés de Petroplus et que tout serait fait pour trouver un repreneur pour la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime). En en marge d'un déplacement à Louviers, le président

François Hollande a déclaré samedi que l'Etat français était aux côtés des salariés de Petroplus et que tout serait fait pour trouver un repreneur pour la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime). En en marge d'un déplacement à Louviers, le président - -

VAL-DE-REUIL, Eure (Reuters) - François Hollande a déclaré samedi que l'Etat français était aux côtés des salariés de Petroplus et que tout serait...

VAL-DE-REUIL, Eure (Reuters) - François Hollande a déclaré samedi que l'Etat français était aux côtés des salariés de Petroplus et que tout serait fait pour trouver un repreneur pour la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime).

La raffinerie, qui emploie environ 500 personnes, a été placée en règlement judiciaire après le dépôt de bilan du groupe suisse Petroplus. La date de dépôt des offres pour une reprise de la raffinerie a été fixée au 5 février prochain par le tribunal de commerce.

Le président de la République, en marge d'un déplacement à Louviers, a accepté de rencontrer une délégation de salariés de Petit-Couronne à Val-de-Reuil, dans l'Eure, en compagnie du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg et de celui des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ancien député de Seine-Maritime.

"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", a déclaré François Hollande à la presse en arrivant sur place pour rencontrer les représentants des salariés.

"L'Etat est à leurs côtés et je voulais leur dire que même si je ne peux rien faire comme promesse définitive (...) ça dépendra beaucoup de l'existence et de la force du repreneur", a-t-il ajouté en disant espérer qu'une solution de reprise émerge à la date prévue.

Le chef de l'Etat est allé saluer la cinquantaine de militants, et autant de badauds, venus à sa rencontre. "Ça fait plus d'un an qu'on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement", a dit aux journalistes Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. "On ne va pas mourir en silence".

Elizabeth Pineau avec Marc Parrad, édité par Danielle Rouquié