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François Fillon se dit prêt à "tourner la page de Matignon"

François Fillon se dit disposé à "tourner la page de Matignon" si le président de la République en décide ainsi. "Quitter Matignon, c'est pas la fin de la vie politique et c'est pas la fin de la vie tout court", a déclaré le Premier ministre sur Europe 1.

François Fillon se dit disposé à "tourner la page de Matignon" si le président de la République en décide ainsi. "Quitter Matignon, c'est pas la fin de la vie politique et c'est pas la fin de la vie tout court", a déclaré le Premier ministre sur Europe 1. - -

PARIS (Reuters) - François Fillon se dit disposé à "tourner la page de Matignon" si le président de la République en décide ainsi. Nicolas Sarkozy...

PARIS (Reuters) - François Fillon se dit disposé à "tourner la page de Matignon" si le président de la République en décide ainsi.

Nicolas Sarkozy a annoncé un remaniement d'ampleur à l'automne. L'hypothèse d'un changement de Premier ministre, à deux ans de l'élection présidentielle, est évoquée.

"Quitter Matignon, c'est pas la fin de la vie politique et c'est pas la fin de la vie tout court", a déclaré François Fillon sur Europe 1.

"Cela fait trois ans et trois mois qu'on annonce mon départ tous les six mois, alors je commence à m'habituer", a ironisé le chef du gouvernement, en poste depuis le 17 mai 2007.

"Je m'apprêterai à tourner la page de Matignon quand le président de la République le décidera, puisque c'est son choix et seulement son choix", a-t-il ajouté.

Malgré la perspective d'un remaniement qui pourrait déboucher sur un gouvernement resserré, François Fillon a assuré que ministres et secrétaires d'Etats restaient "motivés".

"Ils ont suffisamment de travail pour ne pas penser à autre chose", a-t-il assuré.

"Et puis c'est le fonctionnement de nos institutions: on est ministre le temps pour lequel on est choisi par le président de la République et soutenu par la majorité. Il n'y a rien d'anormal à cela", a poursuivi le Premier ministre.

François Fillon a émis le souhait que Nicolas Sarkozy soit de nouveau candidat en 2012.

Dans le cas où le chef de l'Etat ne briguerait pas un second mandat, "c'est une question qui lui reviendrait", a-t-il estimé.

"Je réfléchis comme tous les Français à la question de savoir qui gouvernera les Français après 2012 et je souhaite que ce soit le président de la République", a dit le Premier ministre.

Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet