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Politique

François de Rugy de nouveau mis en cause pour des dépenses privées

François de Rugy à Paris, en octobre 2015. - Thomas Samson - AFP

François de Rugy à Paris, en octobre 2015. - Thomas Samson - AFP - -

Sèche-cheveux doré "à la feuille d'or", chauffeurs et bureau utilisés à des fins privées: le ministre de l'Écologie qui était déjà dans la tourmente en raison des révélations de Mediapart, est de nouveau mis en cause.

Les éléments à charge autour du train de vie de François Rugy s'accumulent. Après les dîners fastueux à l'Assemblée nationale, les travaux d'un montant de 63.000 euros dans son logement de fonction, puis l'occupation d'un appartement à vocation sociale à Orvault révélés par Mediapartle Parisien révèle ce jeudi soir un certain nombre de dépenses douteuses attribuées au ministre de la Transition écologique.

Le quotidien francilien évoque notamment le réaménagement d'un grand bureau à son ancien domicile, au sein de l'Hôtel de Lassay, destiné à accueillir les enfants du couple de Rugy, sans que l'on sache si l'Assemblée nationale ou son ancien président a financé cette dépense.

Chauffeur, sèche-cheveux doré...

Un troisième chauffeur, au lieu de deux, aurait par ailleurs été mis à la disposition de la famille afin de conduire le fils de Séverine Servat à l'école et pour conduire l'ancien président de l'Assemblée à Nantes. 

Plus étonnant encore, le journal fait état d'"un sèche-cheveux doré à la feuille d'or" d'une valeur de 499 euros. Ce dernier aurait été "laissé à l'Assemblée nationale lorsque le couple a quitté le Palais Bourbon", selon le ministre.

En juillet 2018, Le Parisien avait déjà révélé que le couple Rugy aurait acquis des appareils à raclette "d'un montant de 200,57 euros pour un dîner de fin d'année organisé au cabinet", au frais de l'Assemblée nationale. Il aurait aussi obtenu un vélo elliptique à 768,99 euros, ne pouvant pas "sortir faire un footing dans la rue sans un officier de sécurité". Une information à l'époque qualifiée de "non-événement" par le principal intéressé.

Jeanne Bulant