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Politique

FO prêt à une nouvelle négociation de branche dans l'auto

Le syndicat Force Ouvrière (FO) se dit prêt à ouvrir des négociations sur les salaires et les conditions de travail dans le secteur automobile afin de tenter de pérenniser l'avenir de la filière en France. /Photo prise le 25 juillet 2012/REUTERS/Gonzalo F

Le syndicat Force Ouvrière (FO) se dit prêt à ouvrir des négociations sur les salaires et les conditions de travail dans le secteur automobile afin de tenter de pérenniser l'avenir de la filière en France. /Photo prise le 25 juillet 2012/REUTERS/Gonzalo F - -

PARIS (Reuters) - Le syndicat Force Ouvrière se dit prêt à ouvrir des négociations sur les salaires et les conditions de travail dans le secteur...

PARIS (Reuters) - Le syndicat Force Ouvrière se dit prêt à ouvrir des négociations sur les salaires et les conditions de travail dans le secteur automobile afin de tenter de pérenniser l'avenir de la filière en France.

Dans un communiqué diffusé vendredi, la fédération FO de la métallurgie juge le déclin de l'industrie automobile française "réel et alarmant" et espère que le volontarisme affiché dans le plan automobile du gouvernement sera partagé par tous les acteurs de la filière.

"FO Métaux se déclare prête à s'inscrire dans le cadre d'une nouvelle négociation de branche, dont le but serait de contribuer à l'avenir de la filière automobile en France", écrit-elle.

FO compte parmi les trois syndicats signataires de l'accord de compétitivité conclu jeudi à l'usine PSA Peugeot Citroën de Sevelnord (Nord).

Les salariés ont accepté des concessions sur les rémunérations et la flexibilité en échange de garanties sur l'emploi. L'accord ouvre la voie à l'attribution à Sevelnord d'un nouveau modèle de véhicule, condition fixée comme préalable à son entrée en vigueur.

Le syndicat CFE-CGC a également signé le document, qui pourrait devenir un cas d'école dans le débat qui s'amorce sur la compétitivité du travail en France. "La signature de cet accord démontre que le corps social semble avoir compris les enjeux malgré la rudesse de l'accord", a commenté la CFE-CGC dans un communiqué.

Le président du directoire de PSA, qui estime que le coût du travail en France pénalise les constructeurs, s'est dit prêt, si on le lui demande, à partager avec d'autres l'expérience menée à Sevelnord.

Le plan automobile du gouvernement, centré sur une hausse des bonus pour les voitures propres, a renvoyé la question de la compétitivité à une mission pilotée par Louis Gallois, ancien patron d'EADS, et à l'issue en 2013 de négociations engagées dans le cadre de la conférence sociale sur le financement de la protection sociale.

Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez