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Florange : Ayrault refuse toute renégociation de l'accord avec Mittal

Les hauts-fourneaux de Florange (Moselle)

Les hauts-fourneaux de Florange (Moselle) - -

Les syndicats de Florange étaient en colère à la sortie de leur réunion avec Jean-Marc Ayrault, mercredi à Matignon. Le 1er ministre a refusé de renégocier l'accord obtenu vendredi dernier avec ArcelorMittal et dénoncé par l'intersyndicale.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a refusé mercredi toute renégociation du plan de sauvetage du site sidérurgique de Florange conclu avec ArcelorMittal, ont déclaré les syndicats, qui ont estimé avoir été trahis par le gouvernement. « Il est hors de question pour le Premier ministre de revenir en arrière », a déclaré Norbert Cima, de Force ouvrière après une entrevue « très tendue » à Matignon entre les syndicats et plusieurs ministres du gouvernement. « Il a refusé tout autre projet », a-t-il insisté. « Je lui ai dit que nous avons le sentiment d'avoir été trahis », a déclaré le délégué CFDT Edouard Martin à l'issue de la réunion. « Le Premier ministre a expliqué comment s'étaient déroulées les transactions avec Mittal. Les débats avec Mittal ont été difficiles, le débat a été rude, et le Premier ministre a eu du mal à avoir le projet d'accord », a rapporté le secrétaire de FO Métaux, Walter Broccoli.
« On voit bien que Madame Parisot (la président du Medef, NDLR) a gagné. On lui a dit (à Jean-Marc Ayrault) que la tente du village gaulois reste plantée en Lorraine. La résistance continue, le combat continue, c'est pas terminé », a déclaré Edouard Martin (CFDT).

« Le gouvernement a eu raison de prendre la solution la plus favorable pour l'emploi »

Invité dans la foulée de cette réunion sur France 2, Jean-Marc Ayrault a rappelé que l'accord conclu avec Lakshmi Mittal permette qu'il n'y ait « pas de licenciement à Florange ». « Le gouvernement a eu raison de prendre la solution la plus favorable pour l'emploi », a dit le chef du gouvernement. « Il n'y a pas de plan social à Florange, pas de licenciement à Florange (…). Beaucoup de Français aimeraient avoir un tel résultat », a-t-il ajouté.

P. Gril avec agences