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Fillon présidentiable? "Science-fiction!", répond l'intéressé

François Fillon assimile à de "la science-fiction" son intronisation médiatique dans le club des présidentiables, réaffirmant sa loyauté à Nicolas Sarkozy avec lequel il dit former un tandem "qui dérange". /Photo prise le 5 mars 2010/REUTERS/Philippe Woja

François Fillon assimile à de "la science-fiction" son intronisation médiatique dans le club des présidentiables, réaffirmant sa loyauté à Nicolas Sarkozy avec lequel il dit former un tandem "qui dérange". /Photo prise le 5 mars 2010/REUTERS/Philippe Woja - -

PARIS - François Fillon assimile à de "la science-fiction" son intronisation médiatique dans le club des présidentiables, réaffirmant sa loyauté à...

PARIS (Reuters) - François Fillon assimile à de "la science-fiction" son intronisation médiatique dans le club des présidentiables, réaffirmant sa loyauté à Nicolas Sarkozy avec lequel il dit former un tandem "qui dérange".

Une éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012 est "une question qui ne se pose pas", a affirmé le Premier ministre au journal de 20 heures de France 2.

Selon un sondage Ipsos publié la semaine dernière par Le Point, qui consacrait sa Une au "président Fillon", le Premier ministre serait considéré comme le meilleur recours par les sympathisants UMP si le chef de l'Etat ne se représentait pas.

"Les commentateurs sont formidables. Il y a deux ans, j'étais inexistant, il y a six mois, j'étais sur le point de démissionner, et aujourd'hui je suis présidentiable", a ironisé François Fillon.

"Tout ça n'a pas de sens", a-t-il souligné.

"La vérité, c'est que le tandem que nous formons avec le président de la République, depuis maintenant près de trois ans, est un tandem qui surprend, et j'ai envie de dire qui dérange", a-t-il poursuivi, dans une description inédite de ses relations, parfois tendues, avec Nicolas Sarkozy.

Un tandem qui dérange "parce qu'il est stable et parce que nous avons réussi à construire une relation de confiance", a-t-il expliqué.

"J'ai été loyal au président de la République, je suis loyal au président de la République et je serai demain loyal au président de la République", a insisté le chef du gouvernement.

Prié de dire si l'hypothèse d'une candidature en 2012, en cas de retrait de Nicolas Sarkozy, était fondée, François Fillon a insisté : "Tout ça n'a aucun sens, c'est de la science-fiction".

"C'est une question qui ne se pose pas, que je ne me pose pas. L'oeuvre de modernisation que l'on a entreprise est une oeuvre de longue haleine et naturellement, je souhaite que le président de la République puisse la poursuivre le plus longtemps possible", a-t-il conclu.

Sophie Louet