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Fillon plaide pour un allongement de la durée du travail

L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, juge dans une interview dans l'édition de jeudi des Echos que le redressement de l'économie française doit passer par un allongement du temps de travail d'une à trois heures; da

L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, juge dans une interview dans l'édition de jeudi des Echos que le redressement de l'économie française doit passer par un allongement du temps de travail d'une à trois heures; da - -

L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, juge que le redressement de l'économie française doit passer par un allongement du temps de travail, d'une à trois heures dans les entreprises et la fonction publique.

Dans une interview dans l'édition de jeudi des Echos, l'ancien Premier ministre François Fillon dénonce un budget 2013 "de défaite" qui "assomme l'économie avec des hausses d'impôt". "Ce budget est un monument d'amateurisme, d'irresponsabilité et de mauvaise foi". Pour tenir l'objectif de réduction du déficit public à 3% du PIB fin 2013, qui fait débat chez les socialistes, François Fillon prône des "mesures d'urgence": remise en cause des dépenses sociales et allongement de la durée du travail.

"Supprimer la référence à la durée légale"

"Il faut supprimer la référence à la durée légale et autoriser une négociation collective dans les entreprises sur le temps de travail, dans les limites des règles européennes", explique-t-il. "Si cela ne recueille pas l'assentiment majoritaire, devant la gravité de la crise, il faut augmenter d'une à trois heures le temps de travail dans les entreprises comme dans les fonctions publiques", estime François Fillon.

Ayrault : "Un pis-aller car pas de notion de flexibilité"

"Mais cette deuxième solution serait un pis-aller car elle n'introduit pas la notion de flexibilité", relève le prédécesseur de Jean-Marc Ayrault, qui précise que son gouvernement avait exploré la possibilité de deux heures de travail supplémentaires dans le plan de rigueur d'août 2011. "Nous avons finalement opté pour l'accélération de la réforme des retraites. Les contorsions de la gauche qui découvre le problème de notre coût du travail et nous prépare une augmentation de la CSG sont pitoyables", dit François Fillon.

La Rédaction, avec Reuters