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Fillon exige la libération des neuf Français détenus en Israël

Le Premier ministre, François Fillon, exige la libération immédiate des neufs Français détenus en Israël après l'assaut contre la flottille à destination de Gaza. /Photo prise le 4 mai 2010/REUTERS/Charles Platiau

Le Premier ministre, François Fillon, exige la libération immédiate des neufs Français détenus en Israël après l'assaut contre la flottille à destination de Gaza. /Photo prise le 4 mai 2010/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS - Le Premier ministre, François Fillon, exige la libération immédiate des neufs Français détenus en Israël après l'assaut contre la flottille...

PARIS (Reuters) - François Fillon exige la libération immédiate des neufs Français détenus en Israël après l'assaut de Tsahal contre la flottille à destination de Gaza.

Quelque 700 militants pro-palestiniens, selon la police israélienne, étaient détenus mardi à Ashdod, la ville portuaire d'Israël où les six navires de la "flottille de la liberté" ont été escortés lundi après l'intervention de l'armée israélienne.

Le président français, Nicolas Sarkozy, a précisé que l'ambassade et le consulat de France à Tel-Aviv avaient identifié neuf Français parmi les passagers du convoi maritime.

Un autre ressortissant français, Youcef Ben Derbal, a fait le choix d'être expulsé et a regagné Paris mardi matin.

"Aujourd'hui, la France exige la libération immédiate des neuf ressortissants français qui étaient à bord des bateaux arraisonnés et qui sont encore en Israël", a dit le Premier ministre français à l'Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernement.

"La France exige la libération immédiate des bateaux et de l'ensemble des civils qui se trouvaient à bord", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que les ressortissants français seraient libérés "sans la moindre condition" mais qu'ils devaient s'identifier au préalable.

"Il suffit qu'ils s'identifient, qu'ils présentent un passeport et ils seront conduits à l'aéroport et mis sur l'avion où il y aura des places libres. Ils partiront le plus vite possible", a dit Yigal Palmor sur i>Télé.

"Pour cela, il faudrait quand même qu'ils s'identifient au moins devant le consul de France pour qu'on leur fournisse un passeport s'ils n'en ont pas", a-t-il ajouté.

Le ministère français des Affaires étrangères a précisé pour sa part qu'il était "dans une phase de multiplication de contacts pour connaître avec exactitude où en sont les choses".

Les contacts portent "sur le nombre de nos compatriotes concernés par ce dossier, sur la situation dans laquelle ils se trouvent, sur la possibilité pour nous d'exercer la protection consulaire et la possibilité pour eux de regagner leur pays d'origine", a dit un porte-parole.

Clément Guillou et Sophie Louet, édité par Yves Clarisse