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Fillon déçu par Jouanno, l'UDI inquiète Juppé

L'ancien-Premier ministre François Fillon et sa ministre des Sports de l'époque Chantal Jouanno, en août 2011. Le candidat favori pour la présidence de l'UMP, a critiqué le ralliement de la sénatrice UMP de Paris au nouveau parti centriste de Jean-Louis B

L'ancien-Premier ministre François Fillon et sa ministre des Sports de l'époque Chantal Jouanno, en août 2011. Le candidat favori pour la présidence de l'UMP, a critiqué le ralliement de la sénatrice UMP de Paris au nouveau parti centriste de Jean-Louis B - -

PARIS (Reuters) - François Fillon, favori pour la présidence de l'UMP, a critiqué lundi le ralliement de la sénatrice UMP de Paris Chantal Jouanno...

PARIS (Reuters) - François Fillon, favori pour la présidence de l'UMP, a critiqué lundi le ralliement de la sénatrice UMP de Paris Chantal Jouanno au nouveau parti centriste de Jean-Louis Borloo, l'UDI, et réaffirmé sa détermination à incarner les valeurs de la droite et du centre.

L'ex-ministre des Sports de Nicolas Sarkozy, qui s'est démarquée des positions de l'UMP sur l'immigration, le mariage homosexuel ou l'environnement, a expliqué dimanche faire "le choix de la liberté de parole et de pensée".

Réplique de l'ancien Premier ministre François Fillon en marge d'un meeting en Indre-et-Loire : "L'attitude de Chantal Jouanno me déçoit et me pose problème sur le plan du respect des adhérents de l'UMP".

"Chantal Jouanno a été élue sénatrice à la tête d'une liste UMP et nous avons dû sacrifier des femmes et des hommes de talents pour son élection", a-t-il déclaré, selon son compte Twitter.

"Je respecte la démarche de Jean-Louis Borloo, mais je ferai tout pour que l'UMP incarne aussi les valeurs du centre et que les centristes s'y sentent bien", a souligné le député de Paris qui fait campagne sur le thème du rassemblement de la droite.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé, cofondateur de l'UMP en 2002, s'est dit pour sa part inquiet de "voir renaître de vieux affrontements" entre la droite et le centre-droit à l'image du combat fratricide entre l'UDF de Valéry Giscard d'Estaing et le RPR de Jacques Chirac à la fin des années 1970.

"Quand on regarde les fées qui sont réunies autour du berceau de l'UDI, parfois on a quelque raisons d'être inquiet", a-t-il dit à la presse, sans plus élaborer.

Sophie Louet, édité par Yann Le Guernigou