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Fillon appelle les élus UMP à faire bloc derrière Sarkozy

François Fillon sur les bancs de l'Assemblée, mardi. Le Premier ministre a appelé mardi les députés UMP à faire bloc derrière Nicolas Sarkozy et à mettre en sourdine leurs interrogations sur la stratégie du chef de l'Etat à l'approche de l'élection présid

François Fillon sur les bancs de l'Assemblée, mardi. Le Premier ministre a appelé mardi les députés UMP à faire bloc derrière Nicolas Sarkozy et à mettre en sourdine leurs interrogations sur la stratégie du chef de l'Etat à l'approche de l'élection présid - -

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre, François Fillon, a appelé mardi les députés UMP à faire bloc derrière Nicolas Sarkozy et à mettre en sourdine...

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre, François Fillon, a appelé mardi les députés UMP à faire bloc derrière Nicolas Sarkozy et à mettre en sourdine leurs interrogations sur la stratégie du chef de l'Etat à l'approche de l'élection présidentielle.

Il réagissait aux réserves exprimées par le rapporteur du budget, Gilles Carrez, et par le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire sur le projet de "TVA sociale" que le chef de l'Etat souhaite faire voter en février pour alléger le coût du travail.

"Par rapport à cette stratégie et à la réaction de l'opinion publique on a tous des interrogations. Mais nous allons avoir un candidat, c'est lui qui pilote la stratégie", a dit François Fillon selon des propos rapportés par des participants à une réunion devant le groupe UMP de l'Assemblée.

"Je vous invite à faire preuve de la plus grande unité derrière cette stratégie. Nous devons faire bloc car c'est lui qui doit nous permettre de gagner l'élection présidentielle et les législatives", a-t-il ajouté.

L'entourage du chef du gouvernement a confirmé ces propos mais précisé que François Fillon avait voulu dire aux députés UMP que "ce n'était pas le moment d'exprimer de telles interrogations".

Dans une interview publiée mardi par le quotidien économique Les Echos, Gilles Carrez estime que le transfert d'une partie du financement de la protection sociale sur une hausse de TVA était une réforme de début de législature plutôt que de fin de mandat.

Elle "aurait eu toute sa place en 2007" et aurait "avantageusement remplacé le renforcement du bouclier fiscal" - très contesté et en partie démantelé en 2011 - ajoute le député UMP, pour qui une telle mesure entraînera inévitablement à court terme une hausse des prix néfaste à la consommation des ménages.

Bruno Le Maire a pour sa part déclaré lundi, lors d'un colloque près d'Orléans, qu'il restait "réservé sur un transfert massif de charges sur le taux de TVA car cela pèserait sur la consommation et donc le moteur économique du pays".

Emile Picy, édité par Emmanuel Jarry