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Politique

Filippetti : « On n'aurait pas dû tout cibler contre Sarkozy »

La députée de Moselle et numéro 3 sur la liste socialiste dans le Grand Est de la France pour les Européennes, était l'invitée de Bourdin & Co mardi 19 mai

La députée de Moselle et numéro 3 sur la liste socialiste dans le Grand Est de la France pour les Européennes, était l'invitée de Bourdin & Co mardi 19 mai - -

A 3 semaines des Européennes, le PS peine à lancer sa campagne. Explications avec Aurélie Filippetti, numéro 3 de la liste socialiste dans le Grand Est de la France.

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Alors que dans plusieurs sondages sur les Européennes du 7 juin prochain, le PS est distancé par l'UMP, la députée de Moselle Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et numéro 3 sur la liste socialiste dans le Grand Est de la France pour ces élections, avoue un début de campagne maladroit de la part du PS : « je pense que le début de campagne n'a pas pris jusqu'à présent. Le fait de tout cibler contre Nicolas Sarkozy, c'était pas forcément le bon timing ; on aurait du commencer par les propositions, et à la fin éventuellement faire la sanction. Mais c'est en train de changer ; la campagne est en train de décoller. Depuis la semaine dernière, je vois que les gens commencent vraiment à s'intéresser à nos propositions. »

« Faire comme Obama : de l'économie verte »

Alors que l'UMP, par la voix de son secrétaire général Xavier Bertrand, insiste sur l'intérêt des Français pour la question de l'adhésion de la Turquie à l'UE et reproche au PS de ne pas être clair sur ce sujet, Aurélie Filippetti défend son parti : « c'est faux ; Xavier Bertrand entend ça dans les réunions de sections UMP. Moi, je vais dans les entreprises, voir les salariés qui sont licenciés et je peux vous assurer qu'ils ne parlent pas de la Turquie, mais de leur travail, de l'avenir de leurs enfants et de leur entreprise.
Les Français attendent de l'Europe qu'elle fasse un plan de relance européen, qu'elle mette de l'argent sur la table pour sauver les emplois industriels en Europe et pour éviter les délocalisations à l'intérieur de l'UE uniquement pour des questions de salaires ou de profit boursier. Face à ça, nous on dit qu'il faut lancer un emprunt de 100 milliards d'euros investis dans la politique industrielle, et notamment dans tout ce qui est emplois verts. On doit faire comme Obama aux Etats-Unis : de l'économie verte. »

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La rédaction-Bourdin & Co