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Fabius veut un calendrier de primaires préservant Strauss-Kahn

Laurent Fabius rejette l'idée d'avancer les dates des primaires présidentielles socialistes, afin de ne pas éliminer Dominique Strauss-Kahn de la course. /Photo prise le 27 mars 2010/REUTERS/Vincent Kessler

Laurent Fabius rejette l'idée d'avancer les dates des primaires présidentielles socialistes, afin de ne pas éliminer Dominique Strauss-Kahn de la course. /Photo prise le 27 mars 2010/REUTERS/Vincent Kessler - -

PARIS - Laurent Fabius a refusé dimanche d'avancer les dates des primaires présidentielles socialistes, afin de ne pas éliminer Dominique...

PARIS (Reuters) - Laurent Fabius a refusé dimanche d'avancer les dates des primaires présidentielles socialistes, afin de ne pas éliminer Dominique Strauss-Kahn de la course.

Le Conseil national du PS, le "Parlement" du parti, doit se prononcer mardi sur l'organisation de ces primaires, quatre ans après la procédure quelque peu improvisée de 2006 qui avait débouché sur l'élection de Ségolène Royal.

Le calendrier proposé par le secrétaire national chargé de la rénovation, Arnaud Montebourg, prévoit une élection à deux tours à l'automne 2011 avec dépôt des candidatures avant l'été.

"Les dates proposées sont bonnes", a jugé Laurent Fabius sur i>Télé.

"Appelons un chat un chat: si on choisit des dates qui sont trop proches, de fait on élimine Dominique Strauss-Kahn", dont le mandat à la tête du Fonds monétaire international (FMI) court jusqu'en 2012, a expliqué l'ancien Premier ministre. "Je trouve ça inélégant et inefficace".

Régulièrement placé en tête des "présidentiables" socialistes, Dominique Strauss-Kahn, à l'instar de Martine Aubry et Ségolène Royal, ne s'est pas encore officiellement prononcé sur son éventuelle candidature à la candidature.

"En proposant (...) que ce soit au mois d'octobre (2011), si Dominique Strauss-Kahn souhaite concourir, il le peut tout à fait", a fait valoir Laure Fabius.

"La première secrétaire (Martine Aubry) a fait des propositions qui sont raisonnées. Je trouve que ce ne serait pas sérieux ni correct d'avoir une vision différente", a-t-il ajouté.

Le député socialiste Julien Dray a lui plaidé pour que le futur candidat présidentiel du PS soit désigné avant l'été 2011.

Emile Picy et Laure Bretton