Sondage favorable: Mélenchon ne veut pas se "laisser griser"

Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle de 2017, a assuré lundi qu'il ne voulait pas se "laisser emballer, emporter, griser" par un premier sondage le plaçant au coude-à-coude avec François Hollande au premier tour.

"Je ne vais pas me laisser emballer, emporter, griser", a déclaré le cofondateur du parti de gauche interrogé au micro de RTL sur un sondage selon lui "assez spectaculaire" TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL qui lui pronostique des scores proches, voire supérieurs, de ceux du président de la République au premier tour.

"On pourrait très bien dire que du coup maintenant, c'est à moi de rassembler tout le monde mais je ne veux pas prendre les choses comme ça, je ne veux pas rentrer dans le jeu de cette toupinette politicienne", a-t-il averti.

"J'ai un programme, je le propose et advienne que pourra", a-t-il encore lancé, tout en se réjouissant: "si j'en suis à ce point de hauteur, si j'arrive à ce niveau, c'est d'abord lié au contexte, parce qu'enfin la question sociale est revenue sur le devant de la scène". Estimant que "la situation est beaucoup plus ouverte qu'on nous avait dit", il a vu dans ce sondage la marque de "la fin du tripartisme" PS-LR-FN. Interrogé sur François Hollande, Jean-Luc Mélenchon l'a qualifié d'"autre variante de la droite"

la rédaction avec AFP