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Extrême gauche

Pour Olivier Besancenot, Valls "ferait bien de balayer devant sa porte"

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot, invité de News et Compagnie, le 26 mai 2016.

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot, invité de News et Compagnie, le 26 mai 2016. - BFMTV

Invité de New et Compagnie mercredi, Olivier Besancenot s'est attaqué à Manuel Valls, qu'il accuse de vouloir donner des "leçons de légitimité".

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot, invité de News et Compagnie sur BFMTV ce mercredi, a estimé que Manuel Valls "ferait bien de balayer devant sa porte" avant de s'attaquer frontalement aux grévistes organisant les blocages des raffineries et des dépôts de carburant.

En dénonçant un gouvernement "arrogant", il a souligné "la question démocratique et de la légitimité" pointée du doigt ces derniers jours par certains hommes politiques, et notamment le Premier ministre. "Tout n'est pas comptable dans la vie, il y a un aspect humain qui compte", a-t-il lancé.

"Quand Manuel Valls passe le plus clair de son temps à insulter, dénigrer, dire que ce n'est pas la CGT qui fait la loi, qui la fait? Lui?", s'est-il interrogé, avant de s"emporter: "Il est minoritaire dans son parti, à l'Assemblée nationale, dans le pays, dans l'opinion, et il donne des leçons de légitimité? Il ferait bien de balayer devant sa porte"

"Manuel Valls doit partir"

Pour Olivier Besancenot, "Manuel Valls doit partir". Mais le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste ne s'arrête pas là et estime qu'il faut une refonte totale du système politique français.

"Il y a une dimension de crise telle qu'il faut tout revoir. Tant que la politique sera un métier, tout sera biaisé", a-t-il dénoncé.

L'ancien candidat à la présidentielle de 2007 a même quelques propositions. Il suggère notamment de "déprofessionnaliser la politique" et d'"interdire le cumul des mandats". Surtout, il souhaite le plafonnement de la rémunération des élus "à hauteur du salaire moyen de la population".

"Peut-être que, comme ça, on arrêtera un peu la crise politique actuelle", a-t-il conclu.

F. H.