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Extrême gauche

Européennes: La France insoumise assure n'avoir pas pu déployer ses "holovans" dans plusieurs villes

Des passants écoutent l'hologramme de Jean-Luc Mélenchon (LFI) dans un holovan, le 6 février 2019 à Sospel, dans le sud de la France.

Des passants écoutent l'hologramme de Jean-Luc Mélenchon (LFI) dans un holovan, le 6 février 2019 à Sospel, dans le sud de la France. - Yann Coatsaliou - AFP

La France insoumise affirme n'avoir pu stationner ses camions utilisés pour diffuser des hologrammes des candidats aux européennes, malgré les autorisations. Ce que réfutent les mairies concernées.

La France insoumise a affirmé mercredi dans un communiqué que ses camions à hologramme, déployés dans de petites villes de France pour les élections européennes, avaient été "interdits" dans plusieurs villes, y voyant une "obstruction" envers sa campagne électorale.

La tête de liste France Insoumise pour les européennes, Manon Aubry, s'est fendue d'un tweet mercredi pour dénoncer l'impossibilité de déployer leur holovan à Valence, dans la Drôme. 

Pour sa campagne, le parti dispose de quatre camions, baptisés "holovans" qui doivent sillonner 471 petites villes de France pour diffuser les hologrammes enregistrés de ses candidats.

"A Cenon (Gironde, mairie PS) et à Commercy (Meuse, mairie divers droite), les mairies ont même refusé l'autorisation", poursuit le communiqué de la France insoumise, dont BFMTV.com a pris connaissance.

"Une tentative de verrouiller le débat démocratique"

Enfin, "à Hayange, la mairie Rassemblement National a relégué l'holovan en dehors de la ville alors qu'un accord avait été donné pour une installation en centre ville", poursuivent les Insoumis. "La France Insoumise dénonce cette tentative de verrouiller le débat démocratique et cette obstruction à la campagne électorale d'un mouvement politique d'opposition".

"Ils avaient demandé le parking de l'Hôtel de ville, mais il est très prisé", a réagi auprès de l'AFP le maire de Hayange, Fabien Engelmann, qui a donc donné l'autorisation pour un parking "situé à 100 m de l'hôtel de ville avec du passage". L'édile regrette donc les "pleurnicheries" de LFI pour "faire le buzz".

A Cenon, la mairie a rétorqué auprès de l'AFP que "La France Insoumise a fait une demande pour stationner sur le trottoir de la médiathèque" et qu'elle avait "répondu que stationner un véhicule de 3,5 T sur le trottoir était interdit par le code de la route". Elle a ajouté qu'elle s'était tenue à disposition pour une autre demande, jamais venue selon elle.

Liv Audigane avec AFP