Trois jours après la "convention de la droite", Maréchal annonce qu'elle ne sera pas candidate en 2022
Le tweet est désormais archivé, mais a priori, l'élection présidentielle de 2022 se jouera sans Marion Maréchal. Du moins, pas en tête d'affiche. Sur Twitter, l'ex-députée Front national (devenu Rassemblement national) du Vaucluse affirme ce mardi vouloir apporter une "clarification".
Une manière de répondre, écrit-elle, aux "spéculations des médias" qui ont suivi la controversée "convention de la droite" à laquelle elle a participé samedi, avec Eric Zemmour:
"Je me suis associée à une démarche qui me paraît nécessaire: réfléchir, dialoguer, casser les digues partisanes. Pour autant, je n'ai pas l'intention d'être candidate à la présidentielle de 2022."
L'annonce n'a en soi rien de surprenant. Depuis qu'elle a pris sa "retraite" politique et fondé son école, l'Issep, à Lyon, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen a toujours insisté sur le fait qu'elle n'avait pas pour objectif d'être candidate à la magistrature suprême lors de la prochaine échéance. L'une des raisons fondamentales étant que sa tante, Marine Le Pen, affiche clairement sa volonté de se présenter une troisième fois à l'élection présidentielle. Pour ce faire, la présidente du RN bénéficie entre autres d'un statut de "première opposante" à Emmanuel Macron, récemment validé par le scrutin des européennes. Ce dont ne peut se targuer Marion Maréchal.
Malgré cette réalité politique, la députée du Pas-de-Calais a fait passer de discrètes consignes, selon Le Figaro, à ses troupes tentées de participer au raout de la droite réactionnaire organisé à la Palmeraie samedi. D'après nos informations, Marion Maréchal aurait par ailleurs pris ombrage des "messages désagréables en provenance du RN". D'où sa clarification sur Twitter: "Il fallait mettre un cran d'arrêt", affirme son entourage auprès de BFMTV.