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Extrême droite

1er-Mai: Marine Le Pen dénonce des "tentatives d'assassinat", la droite "un spectacle de décivilisation"

La droite et l'extrême droite ont vivement dénoncé les violences qui ont eu lieu ce lundi dans plusieurs villes françaises en marge des rassemblements du 1er-Mai.

La droite et l'extrême droite ont dénoncé avec fermeté les violences en marge des cortèges du 1er-Mai lundi en France, Marine Le Pen dénonçant des "tentatives d'assassinat" contre les policiers et Eric Ciotti appelant à la dissolution des groupuscules d'extrême gauche.

"Nous ne sommes plus face à des violences, mais face à des tentatives d'assassinat contre les forces de l'ordre. Quant aux incendiaires d'immeubles d'habitation, ils doivent être traduits devant la Cour d'assises", a affirmé la cheffe de file des députés Rassemblement national (RN) Marine Le Pen sur Twitter.

Au moins 108 policiers et gendarmes blessés

"Transformer nos forces de l'ordre en torches humaines et abattre la République, voilà ce que voulaient les black blocs présents en nombre cet après midi à Paris", a estimé de son côté Eric Ciotti, le président du parti Les Républicains également sur le réseau social. "Tous les groupuscules d'extrême gauche violents doivent être dissous. On ne négocie pas avec des meurtriers, jamais", a-t-il ajouté.

Au moins 108 policiers et gendarmes ont été blessés lundi en France, dont "une vingtaine" à Paris, lors des manifestations du 1er-Mai, a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, ajoutant que 291 personnes avaient été interpellées dans le pays, dont 90 dans la capitale.

La Première ministre Elisabeth Borne a de son côté dénoncé des scènes de violences "inacceptables" et réaffirmé son soutien aux forces de l'ordre.

"Combien de temps, combien de victimes nous faudra-t-il encore compter pour mettre un terme à ce spectacle de décivilisation?", s'est interrogé de son côté Bruno Retailleau, le chef des sénateurs LR.
Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV