Sandrine Rousseau attaquée sur les réseaux sociaux à cause d'un prétendu neveu militant écologiste

De nombreux comptes Twitter ont relayé la photographie d'un activiste du climat allemand, Raúl Semmler, s'étant collé à une route lors d'une action militante, prétendant qu'il s'agissait d'un proche de Sandrine Rousseau.

"Ceci est une fake news montée de bout en bout par ce que les réseaux sociaux connaissent de pire". Sur son compte Twitter, la députée écologiste Sandrine Rousseau a dénoncé ce lundi une nouvelle attaque à son encontre.

Depuis quelques jours, des images d'un homme avec la main prise dans un bloc de béton sont relayées sur les réseaux sociaux, pour dénoncer "l'absurdité" des activistes pour le climat, qui multiplient les actions chocs - comme les attaques contre les œuvres d'art - pour alerter sur leur cause.

"C'est Dimitri Rousseau, le neveu de Sandrine Rousseau. Il est apparemment bien inspiré dans la bêtise", se moque par exemple un compte Twitter.

En effet, de nombreux internautes ont affirmé que ce militant était "Dimitri Rousseau", neveu de la députée. Une information complètement erronée, comme le démontre TF1.

Un militant allemand sans lien avec Sandrine Rousseau

Les photographies montrent effectivement Raúl Semmler, un militant écologiste allemand de 38 ans, connu également outre-Rhin pour être comédien, rapporte Libération. L'image en question a été prise le 9 décembre dernier, lors d'une action militante à Mayence, où des activistes se sont collé une main à la route.

Celle de Raúl Semmler, membre du collectif allemand Letzte Generation (Dernière Génération, NDLR), n'a pas réussi à être décollée par les agents et il a dû être délogé à l'aide d'un marteau-piqueur, d'où la photographie le montrant avec un bloc d'asphalte.

La rumeur selon laquelle cet activiste serait le neveu de Sandrine Rousseau serait partie, selon le journaliste Matthieu Guyot, d'un compte Twitter proche de l'idéologie QAnon, une mouvance conspirationniste d'extrême droite. La députée de la Nupes est régulièrement prise pour cible sur les réseaux sociaux.

Salomé Robles